ZAD
Une zone à défendre (ZAD) est une poche d’auto-organisation sur des territoires menacés par des projets marchands ou publics, impliquant en retour une défense ou une action collective prônant des principes d’auto-organisation.
Bulle, S. (2022). ZAD. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/zad-2022
Les zones à défendre sont des luttes qui prennent la forme d’une occupation, et qui permettent de lier autonomie et écologie à partir d’une pratique quotidienne du commun et d’une solidarité au sein des milieux à préserver. Elles permettent de contester les décisions publiques prises dans la démocratie représentative. Toutes les formes politiques contestataires peuvent cohabiter dans les zones appropriées, de l’écologie décroissante à l’anarchisme libertaire, en passant par l’autonomie politique. Elles permettent des connexions avec des mouvements altermondialistes et des luttes sociales et se rapprochent des collectifs autonomes, écologiques, lycéens, étudiants, antiautoritaires, quelquefois syndicaux, caractérisés par la résistance confrontationnelle. Elles s’en distinguent toutefois par leur capacité à assembler des forces autour du commun et de la défense de territoires menacés. Elles rappellent sur certains aspects les luttes paysannes, les communautés volontaires néo-rurales et urbaines, ou les appropriations traduisant un droit à l’espace et à la démocratie. Mais, à la différence de ces dernières, elles permettent de maintenir des antagonismes avec une extériorité́ politique et institutionnelle, tout en préfigurant de nouveaux rapports sociaux. La construction de formes de vie traduit la dimension positive de ces engagements qui consistent, non pas seulement à libérer des espaces, mais à y construire des ilots refuges où les interactions vivantes sont nombreuses et où l’organisation préfigure une expérimentation politique de l’autonomie.
Les Zones à défendre : une échappée au sein des luttes environnementales et des mouvements sociaux
Les zones à défendre se sont imposées dans la dernière décennie comme une forme d’intervention politique, à mi-chemin entre la lutte ancrée sur un territoire, les alternatives écologiques et l’imaginaire de l’autogouvernement. Initialement, le sens d’une zone à défendre (dont l’acronyme Zad fait référence au détournement du terme utilisé pour une procédure administrative connue sous le nom de Zone d’aménagement différé) est de faire obstacle à des projets considérés comme néfastes. On peut citer les cas exemplaires de la Zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes (NDDL), zone en résistance à un projet d’aéroport en Bretagne ; de la zone à défendre ferroviaire dans le Val de Suse (Des plumes dans le goudron, 2018 ; Grisoni, 2022) ; celle en réaction en barrage à Sivens ; en passant par des zones d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure ou encore contre l’accaparement de terres agricoles à Gonesse et Saclay à des fins de grands projets publics et privés ou pour la construction d’écoquartiers. Chacune d’entre elles se signale par leur modus operandi : la résistance par l’occupation, l’autodéfense contre la répression étatique, l’appropriation éphémère ou pérenne de fermes ou de terres, le sabotage d’infrastructures comme les routes, les équipements publics au profit d’usages collectifs, la volonté de maintenir une habitabilité désencastrée de l’économie et de l’ordre politique existant. S’y croisent ou s’agglomèrent des acteurs dits « autonomes » et « anarcho-révolutionnaires », ayant acquis une expérience politique dans les occupations et blocages, avec des activistes en provenance des mouvements anticapitalistes, écologiques (Alternatiba, Extinction Rébellion, collectifs des décroissants). Ils sont, comme dans le cas des Zad de Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Bure ou Besançon (Zad des Vaîtes), amenés à cohabiter avec des riverains, des militants écologistes et éventuellement des agriculteurs. Les alliances entre les collectifs d’occupation et les acteurs extérieurs sont protéiformes, allant de la cohabitation minimale, de la résistance à l’expropriation ou l’aménagement, à l’entretien durable des terres communes.
Une zone à défendre n’est pas une stricte réaction aux projets écocidaires ou autoritaires, décidés sans l’avis de ceux qui vivent, puisqu’il s’agit d’y installer des activités collectives ayant comme horizon l’autonomie politique, matérielle. On peut qualifier ces mobilisations de mouvements préfiguratifs, dans la mesure où elles font coïncider un imaginaire écologique et politique avec des pratiques d’occupation, ces dernières pouvant être lues comme une autonomisation par rapport au champ politique, ou par rapport à l’État et à l’économie. La visée n’est pas le changement institutionnel ou organisationnel de la démocratie, mais la démonstration d’une politique puissante de transformation qui se traduit en premier lieu par des activités pratiques et des formes de vies.
C’est l’une des raisons pour laquelle les zones d’occupation ne peuvent être strictement assimilées aux mouvements sociaux conflictuels et aux répertoires d’action classiques, comme la grève, la mobilisation ou le strict blocage. Au-delà des formes, elles se distinguent par leur contenu politique fluctuant, allant de la désobéissance civile écologique, à un exode symbolique appelé sécession, à la construction d’alternatives anti-marchandes en passant par les pratiques quotidiennes d’autonomie et d’autogestion. Bien que les occupations s’articulent avec des mouvements de solidarité ou des luttes sociales participation à des grèves - soutien au Gilets Jaunes ou aux migrants, mouvements anticapitalistes, désobéissance écologique, mouvements de « reclaiming » des espaces publics (Klein, 2000) - bien qu’elles puissent rappeler les luttes paysannes du Larzac, elles s’en distinguent dans la mesure où elles ne reflètent ni un groupe social ou idéologique, ni une revendication thématique, ni un répertoire d’action. La cause environnementale n’apparait que comme vecteur ou point d’entrée vers la construction de milieux de vie où s’expérimentent différentes échelles de transformation sociale impliquant les rapports entre humains et avec d’autres entités vivantes. La résistance par et dans des milieux sont les moteurs d’une zone à défendre.
Le cas de la zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes (2012-2018) exprime ce circuit d’une conflictualité globale. En prenant comme prétexte une controverse autour d’un grand projet étatique (un aéroport prévu à la place d’un bocage comprenant un écosystème fragile), des acteurs, souvent rattachés à̀ l’idéal autonome et antiautoritaire, ont transformé une cause environnementale en une expérimentation politique. Pratiquement, la zone à défendre a été installée en 2012 avec pour résultat la cohabitation entre des collectifs autonomes et des riverains, des militants écologistes ou des agriculteurs locaux vivant ici de longue date. Les premiers ont cultivé les terres expropriées par le département en raison du projet d’aéroport, aux côtés de quelques exploitants restés sur les lieux, malgré les différentes procédures à leur encontre. Les nombreuses séquences de répression depuis 2012 et la mobilisation des soutiens, tout comme la médiatisation de la lutte ont abouti à l’abandon du projet d’aéroport par l’État en 2018. Une partie de la zone a été alors maintenue et demeure, jusqu’en 2020, une poche d’auto-organisation précaire, au sein de laquelle les habitants cherchent les voies de l’autogestion de leurs milieux de vie, tout en négociant avec les puissances publiques, propriétaire des terres (Ponchel et Léon, 2021).
Une démocratie des marges ? Autonomie et démocratie
Les zones à défendre et les occupations peuvent être considérées comme des formes politiques qui renouvellent le sens de la démocratie et réorientent la politique en faveur d’engagements pratiques ou proactifs. Sur le plan des transformations démocratiques, elles se situent en aval des figures classiques du conflit social, mais également des causes ou des controverses qui, elles, sont issues d’un long travail politique pour faire converger des opinions s’exprimant sur un problème public et pour produire des résolutions adaptées à l’intérêt général (Chateauraynaud, 2013). Elles peuvent associer, comme dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, de Sivens et de Bure, des experts pour asseoir une critique environnementale, collaborer avec des riverains ou associations pour fournir des armes juridiques pour s’opposer aux décisions d’aménagement qui contribuent à sensibiliser les riverains et les citoyens à la question écologique (Verchère, 2016 ; D’Allens et Fuori, 2017). Mais elles privilégient les actions pratiques sur les actes de délibération à grande échelle : référendums, votes, lois, convention citoyenne pour le climat, qui définissent la démocratie représentative et participative. Cette dernière, marquée par le souci d’une qualité de la décision collective, tout comme la démocratie directe à l’œuvre dans Nuit debout en France, apparaissent insuffisantes car elles sont, pour les occupants, assimilées aux instruments de légitimation du pouvoir et de l’action publique. Dans ces occupations, le paradigme de l’ingouvernementalité définit le rapport à la politique et rappelle d’autres exemples, comme les zones d’autonomie temporaire (Bey) qui consistent à créer des temporalités sociales atypiques, insurrectionnelles ou fugaces, détachées du fonctionnement des sociétés. Ce mode d’être peut-être associé aux communautés alternatives, néo-rurales ou « hippie », qui sont des poches d’utopie positive et libertaire. Mais à la différence des zones des expériences alternatives basées sur l’émancipation individuelle, les occupations sont définies par l’action collective et par leur rapport critique et conflictuel à la réalité sociale (Collectif Mauvaise Troupe, 2016, 2017).
La participation revisitée
L’exigence d’indépendance en matière de pensée politique et le refus des acteurs d’apparaître comme des sujets gouvernés se traduit par l’émergence d’un projet autonome affirmant le débat interne. Contrairement à ce qui se passe dans les tradition militante ou syndicale, tournées vers la recherche d’un acteur collectif et d’une verticalité incarnée par le leadership ou le porte-parolat, il n’existe pas d’instance unifiant les différents collectifs présents dans une occupation, à l’exception des comités appelés pour des objectifs internes et précis (comité des usages, comités en lien avec les riverains). Les zones à défendre soutiennent une conception autogérée des affaires collectives, sur la base de communautés limitées et choisies par affinités. C’est la raison pour laquelle certains des formes théoriques ou concrètes des Zad peuvent se rapprocher des assemblées villageoises installées dans le communalisme agraire ou écologique (Bookchin, 2018). Cependant, à la différence de ces dernières, elles ne visent pas seulement l’indépendance des décisions et l’autonomie des ressources alimentaires et primaires, ou l’organisation d’alternatives, mais la possibilité d’auto-instituer des règles de vie internes (Verdier, 2018).
Plutôt qu’une participation aux affaires, il est choisi une politisation ordinaire mais également radicale des rapports humains, dans la mesure où les gestes et les activités doivent être guidés par des principes de solidarité et d’égalité entre les êtres humains et avec les non-humains, tout comme ils doivent être détachés de l’exercice d’un pouvoir autoritaire ou émanant d’une autorité quelconque.
L’auto-institution comme projet politique et démocratique (Castoriadis, 1975) est en principe guidée par des grammaires ou registres d’action, qui ont été par exemple repérés à Notre-Dame-des Landes (entre 2009 et 2018) et à Bure, deux zones emblématiques d’une expérimentation non pas seulement écologique mais autonome (Bulle, 2020). Une règle importante est la non-domination, comprise comme le respect de chaque individualité et de sa liberté dans un rapport équilibré aux exigences collectives. L’égalité entre membres se traduit par le refus de la prise de pouvoir d’un collectif ou d’un individu dans la vie en commun. Cela signifie que des problèmes individuels (production, santé, violence) trouvent leur résolution à l’intérieur et entre les groupes. Ce principe prolonge un anti-autoritarisme politique et social qui témoigne du besoin de se démarquer de rapports de genre et de classe considérés comme inégalitaires, et qui renvoient à l’organisation sociale « extérieure ». Ils permettent de susciter un concernement particulier vis-à-vis de la question féministe et du spécisme. Cette sensibilité́ s’exprime dans les pratiques quotidiennes de vigilance et la création de groupes dédiés. L’anti-autoritarisme s’exprime également dans la forme politique de la défense physique des bocages et territoires, comme symbole d’une résistance à l’État, à l’ordre judiciaire et policier, instances considérées comme oppressives et tyranniques. Les gestes confrontationnels, comme la tenue des barricades, les destructions de biens publics spécifient ces collectifs qui n’excluent pas la violence et amènent en retour des arrestations et des scènes répressives.
Une autre règle est la solidarité qui est visible dans les institutions du social et de la terre, caisses de solidarité, marchés alimentaires gratuits, coopératives de matériel ou de ressources agricoles, coopératives foncières, outils de communication et d’entraide médicale. Ces outils servent un contre-modèle à l’économie acquisitive, notamment celui de la propriété foncière. Ces principes peuvent être mis à l’épreuve par les occupants eux-mêmes, en raison de leurs différentes sensibilités. Ce fut le cas à Notre-Dame-des-Landes, où se sont disputées différentes visions de l’autonomie et de l’écologie avec pour conséquence, le départ en 2018, d’une grande partie des membres qui étaient opposés à toute coopération avec des instances publiques porteuses d’une régularisation foncière et d’une mise aux normes des pratiques s’y déroulant.
Auto-contraintes et limites à l’autonomie écologique
Cette difficulté est relative à l’exercice de la démocratie interne dans l’autonomie. Si l’autonomie renvoie à une organisation du social qui ne peut être que démocratique, cette démocratie est limitée aux membres des collectifs occupants, dotés de leurs propres temporalités et de leurs propres instruments. La participation et le débat consistent à s’appuyer sur une évaluation en temps réel des activités collectives et des pratiques quotidiennes internes. La discussion ne se formalise pas à travers une délibération et elle se limite à faire entendre les points de vue en conservant le pluralisme du débat, sans clôturer le processus d’autonomisation. Cette conflictualité interne n’exclut pas l’existence de règles d’organisation pour la gestion des disputes (groupes de vigilance, groupes de parole, assemblées ordinaires sur les usages). En résumé, ce type de mouvement se fixe comme objectif de maintenir son ingouvernementalité, en limitant toute emprise d’un collectif ou d’un ordre qui serait assimilé au champ politique extérieur ou à l’appareil étatique et économique.
Puisque de telles zones ne présentent pas d’option de généralité, elles demeurent autocentrées, et doivent compter sur leur puissance de contagion. Il n’existe pas de « zadisme » comme reflet d’une idéologie puisque ces occupations se doivent de demeurer inappropriables. Elles demeurent des irréductions au sens où elles ne peuvent être cantonnées à une forme, ou à une méthode politique, ni même à un modèle d’analyse.
La critique de leur fonctionnement peut porter sur le filtrage des membres et des collectifs selon les affinités ou sur les tactiques politiques privilégiant l’immédiateté. À d’autres égards, le bilan est contrasté en ce qui concerne l’illusion d’une autonomie ou d’une démocratie idéale dans la mesure où la construction d’horizons communs peut se dégrader en rapports de force entre différents groupes. Le cas de Notre-Dame-des-Landes montre les difficultés à fixer une perspective « du commun », en termes d’usage et de propriété. L’abandon par l’État d’un projet d’aéroport en 2018 n’a pas suffi à maintenir toute la diversité des pratiques et des sensibilités qui préexistaient. La période post-confrontation a révélé les divergences profondes entre les occupants restés sur place, en accord avec les pouvoirs publics, et ceux qui, fidèles à la pureté autonome ou communaliste, et à la défense de l’inappropriable ont préféré quitter la zone.
La courte durée de vie de certaines zones d’action directe, en résistance aux grands projets à l’artificialisation de terres montre la difficulté de fixer un imaginaire ou un modèle politique qui demeurent processuels et protéiformes. Les zones à défendre, sous le dehors de l’activisme, désignent un large éventail de représentations politiques et écologiques, allant de la sécession aux coups de poings, aux alternatives économiques et agricoles, mais ne suffisent pas à ancrer une communauté politique.
Lier occupation et crise climatique. Pour une sociologie des milieux.
L’intérêt de ces terrains de lutte est triple. Sur un plan théorique ils montrent la nécessité pour les sciences sociales de développer des modes d’enquête et des paradigmes adaptés à la description de milieux souvent inaccessibles à l’observation. Ils consistent à regarder les différentes formes de coordinations entre les acteurs, créditées en valeurs et en engagements (Boltanski et Thévenot, 1991), et entretenant un rapport critique aux totalités marchandes et capitalistes. Sur un plan critique, l’émergence croissante de ce type d’expérimentations montre la relation désormais directe entre engagements et crise démocratique, accentuée par la crise climatique. Ce ne sont pas seulement les pouvoirs capitalistiques et étatiques qui fédèrent les résistances et les actions, mais les atteintes portées aux écosystèmes, révélant un conflit de mondes ayant des perceptions quelquefois opposées sur l’environnement, tout en permettant des recompositions sociales et sensibles autour des interrelations avec le vivant. Ces réorientations impliquent un déplacement de la critique sociale, qui ne consiste pas à prendre seulement en compte par le chercheur, le dévoilement de la domination par l’économie ou les instruments de pouvoir, mais des actions collectives de transformation sociale. Les zones à défendre, en tant que politiques ordinaire et radicale illustrent les « moments critiques actuels » que Luc Boltanski (2009) avait défini comme les situations d’incertitude, qui ne trouvent pas de point de résolution à travers des mécanismes de justice et les institutions habituelles. Sur le plan pratique, le « terrestre » (Latour, 2017) et la nouvelle donne climatique s’imposent comme une mesure pertinente des relations sociales par l’agir en commun, à travers lequel les individus confèrent du sens à leur action et à leurs jugements, en les pensant par rapport aux actions émanant d’autres. En partant des ancrages écologiques et de l’habitabilité, les zones à défendre consistent à construire des milieux de vie moins anthropocentrés mais tout aussi politiques. In fine, ces pratiques socio-écologiques, contrastées et fragiles, singulières et adossées à l’époque, désignent un changement de représentation des sociétés démocratiques à l’heure du bouleversement climatique et une prise en compte du temps présent.
Les zones à défendre dans le paysage des mobilisations
Bey, Hakim.1997. TAZ. Zones d’autonomie temporaire, Paris : Éditions de l’Éclat.
Bookchin, Murray. 2018. Pour un municipalisme libertaire, Lyon : Atelier de création libertaire.
Boltanski, Luc. 2009. De la critique. Précis de sociologie de l’émancipation, Paris : Gallimard.
Boltanski, Luc, et Laurent Thévenot. 1991. De la justification. Les économies de la grandeur, Paris : Gallimard.
Bulle, Sylvaine. 2020. Irréductibles. Enquête sur des milieux de vie autonomes, Grenoble : Université Grenoble-Alpes Éditions, (Collection Ecotopiques).
Castoriadis, Cornélius.1975. L’Institution imaginaire de la société, Paris. : Le Seuil.
Chateauraynaud, Francis. 2013. Argumenter dans un champ de forces. Essai de balistique sociologique, Paris, Pétra.
Collectif Mauvaise Troupe. 2016. Contrées ; histoires croisées de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes et de la lutte No Tav dans le Val Susa, Paris : Éditions de l’Éclat.
2017. Saisons ; nouvelles de la ZAD, Paris, Éditions de l’Éclat.
D’Allens Gaspard et Andréa Fuori.2 017. Bure. La bataille du nucléaire, Paris : Seuil.
Collectif. Des plumes dans le goudron. 2018. Résister aux grands projets inutiles et imposé de Notre-Dame-des-Landes à Bure, Paris : Textuel.
Grisoni, Anita. 2022. « Vers une écologie radicale : le mouvement No TAV en vallée de Suse ». Mouvements, 109, 154-162. https://doi.org/10.3917/mouv.109.0154
Klein, Noémie. 2000. No logo. La tyrannie des marques. Arles : Actes-Sud.
Latour, Bruno. 2017. Où atterrir ? Comment s’orienter en politique ? Paris : La Découverte.
Ponchel, Mathieu et Léon Danièle. 2020. Paroles de la zad, documentaire.
Verchère, Françoise. 2016. Notre-Dame-des-Landes. La fabrication d'un mensonge d'État, La Colle-sur-Loup : Tim buctu Éditions.
Verdier Margaux. 2021. Le commun de l’autonomie. Une sociologie anarchiste de la zad de Notre-Dame-des-Landes, Vulaines sur Seine : Éditions du Croquant.
Site en ligne : https://zad.nadir.org