Définition de l'entrée

Sens 1 : L’urbanisme tactique constitue une modalité bottom up d’urbanisme participatif, qui se caractérise par des initiatives citoyennes informelles d’occupation ou de transformation urbaine comme réactions aux problèmes auxquels les citoyens sont confrontés. Celles-ci représentent souvent une résistance collective à des projets d’aménagement non souhaités ou, au contraire, visant l’amélioration d’un espace urbain en attirant l’attention sur l’absence ou l’incapacité des politiques publiques à améliorer la qualité de vie urbaine.

Sens 2 : Générique, désigne toute pratique d’aménagement urbain impliquant des habitants pour les transformer de manière spontanée, improvisée ou éphémère dans la fabrication urbaine. Expression utilisée de façon récurrente en France depuis les années 2010, mais sans tenir compte de la dimension activiste évoquée par le lexique international.

Pour citer cet article :

Moscarelli, F. (2022). Urbanisme tactique. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/urbanisme-tactique-2022

Citer

Le concept « d’urbanisme tactique » (Lydon et Garcia, 2015), faisant référence à toute activité d’amélioration improvisée de l’espace urbain, s’accompagne d’un lexique vaste et varié, mis en place par différents auteurs pour décrire aussi bien des mouvements de « guérilla urbaine » (Hou, 2010), de type « Do It YourselfDIY » (Finn, 2014) « d’urbanisme transitoire » (IAU île-de-France, 2018) « d’acupuncture urbaine » (Lerner, 1979). Trois principes apparaissent inhérents à ces pratiques : (a) les habitants (ou groupes organisés) sont les protagonistes d’actions et de modifications de l’espace urbain, (b) elles manifestent la volonté d’améliorer leurs espaces urbains par une conception plus proche des souhaits et des nécessités citoyennes, (c) elles font l’usage d’une transformation urbaine ou d’une occupation de l’espace urbain éphémère, à faible coût, se caractérisant, également, par une programmation progressive et adaptable aux usages et modifications de l’espace réalisé par les citoyens.

Ces modalités se distinguent également selon qu’elles soient portées par des dynamiques bottom up, contestataires, parfois spontanées, ou top down, institutionnalisées, qu’elles soient conduites par des collectifs citoyens ou des professionnels. Dans ce deuxième cas de figure, la dénomination d’urbanisme tactique se confond souvent en France avec celle d’urbanisme transitoire, une modalité d’urbanisme participatif mise en place par des urbanistes, les pouvoirs publics ou les aménageurs afin d’assurer l’acceptation des projets d’aménagement et leur adaptation graduelle aux usages et souhaits des citoyens. L’urbanisme transitoire renvoie donc à l’idée d’intégration d’une expertise d’usage dans une démarche de projet, sans que les citoyens organisés (ou non) en collectifs soient nécessairement à l’origine de ces actions.

L’urbanisme tactique peut être aussi associé au concept d’acupuncture urbaine par le fait qu’il se développe à une petite échelle, souvent sur des lieux oubliés par les pouvoirs publics, et qui sont généralement marqués par des problèmes sociaux (Casanova et Hernàndez, 2014 ; Casagrande, 2015 ; Apostolou, 2015). À l’image d’une technique médicale, ces petites interventions urbaines sont considérées comme des aiguilles placées dans des points névralgiques de la ville permettant donc de diffuser un meilleur cadre de vie urbain dont peuvent profiter des quartiers voisins. L’acupuncture urbaine se caractérise autant par des actions bottom up que top down. Ces dernières sont même à l’origine de cette pratique, mise en place par l’urbaniste brésilien Jaime Lerner en 1979 durant le mandat du maire de Curitiba. Bien que des actions top down d’acupuncture urbaine aient été largement déployées par les pouvoirs publics en Amérique Latine à la fin du XXème siècle, elles sont restées pendant longtemps méconnues de l’autre côté de l’Atlantique jusqu’à ce que ce type de stratégie d’intervention soit valorisé par l’architecte et urbaniste espagnol Manuel de Solà-Morales (2008). Aujourd’hui, l’acupuncture urbaine a pris une importance de premier plan. Souvent amalgamée aux notions d’urbanisme tactique ou transitoire, elle constitue à la fois une méthode et une référence importantes pour les acteurs à l’origine de ces actions.

Les expressions de « guérilla urbaine » et de « do it yourself » sont plus proches de l’urbanisme tactique dans le sens où le terme « tactique » traduit l’idée d’une ruse liée à une position d’opposition voire conflictuelle face à un adversaire. Elles expriment une « contribution » non autorisée (Douglas, 2011), ou même un contournement des processus formels de transformation urbaine utilisés par les planificateurs et les responsables de l’aménagement du territoire (Finn, 2014). L’urbanisme tactique recherche des formes innovantes de démocratisation de l’action publique en matière d’aménagement par le biais d’interventions urbaines ponctuelles et éphémères. Il se caractérise par la construction d’espaces insoumis dans un contexte de « résistance ».

PARTICIPATION DES CITOYENS A LA FABRICATION URBAINE : UNE FIN EN SOI ?

Depuis quelques décennies, les différentes modalités d’implication des habitants dans la fabrication urbaine (consultations, concertations, budgets participatifs, charrettes ou ateliers de conception participative du type placemaking) sont considérées comme des pratiques vertueuses revendiquées par les multiples acteurs des politiques et des projets d’aménagement. Inscrit dans une pratique professionnelle du XXIème siècle, l’urbanisme tactique constitue pour les acteurs de l’urbanisme une opportunité d’accroitre encore la participation du public aux processus de planification. A ce titre, les cahiers de charges de certains projets font explicitement référence à des pratiques d’urbanisme transitoire ou tactique. De même, aujourd’hui, l’urbanisme tactique fait l’objet d’une professionnalisation avec une explosion des collectifs de type lab’urb à travers le monde, qui offrent des services d’urbanisme tactique top down aux collectivités, aménageurs ou opérateurs immobiliers.

On peut alors se demander si le fait d’intégrer et d’encadrer de telles actions dans des formats institutionnalisés, en incitant les résidents et les responsables associatifs à façonner leurs espaces urbains, ne les rapprocherait pas d’un aménagement par le haut ? Ou pire, si cette institutionnalisation n’était pas en train de tuer cette forme de « rébellion douce » (Finn, 2014) que l’urbanisme tactique représente, pour dépasser une planification traditionnelle perçue comme manquante de créativité, de flexibilité, d’imagination et d’efficacité ? Pour ses militants, l’urbanisme tactique n’a pas vocation à constituer « une fin en soi » (Douay et Prévot, 2016), mais un outil permettant de faire des citoyens des acteurs décisionnels de leur lieu de vie. Plus que la mise en place de relations sociales et spatiales alternatives aux modus operandi de l’aménagement urbain du XXème siècle, il traduit clairement une préoccupation d’échapper à la maîtrise qu’exercent les aménageurs sur l’espace urbain, perçus comme des technocrates (Finn, 2014). Les activistes de l’urbanisme tactique associent souvent les grands projets urbains à des problèmes sociaux divers, estimant que les intérêts politiques et économiques qui sous-tendent ces aménagements s’opposent à la volonté du peuple. Ils argumentent ce point de vue au regard d’un contexte où les ressources publiques sont de plus en plus subsumées dans une structure réglementaire au service du marché (Brenner, Peck et Theodore 2010).

UN NOUVEL HABILLAGE POUR DES ACTIONS INFORMELLES ET SPONTANÉES ?

Bien que les activités informelles et spontanées de production de « communs urbains » n’aient pas été considérées comme un « mouvement » avant le début des années 2000, leurs racines ne sont pas nouvelles (Lefebvre et al., 2020 ; Douay et Prévot, 2016). Elles apparaissent autant comme le résultat d’un mouvement revendicatif du droit à la ville (Lefebvre, 1968 ; 1974 ; Hall, 1996 ; Castels, 1972 ; Harvey, 2009) que d’un déficit d’intérêt des pouvoirs publics pour les quartiers pauvres d’habitat formel ou informel, surtout dans des pays en développement. Dans le premier cas de figure, les actions se caractérisent davantage par une occupation de l’espace public exprimant une contestation, un acte politique. Dans le second cas de figure, les actions s’orientent plus vers la transformation urbaine avec pour objectif principal de réduire la précarité du quartier à travers diverses modalités de végétalisation, d’occupation de l’espace urbain pour des micro-marchés informels, d’installation de mobilier urbain ou d’aires de jeux pour des enfants ou des espaces sportifs pour les jeunes dans les lieux délaissés (Talen, 2015 ; Acuto, Dinardi et Marx, 2019). Même si l’intention politique de ces actions reste à prouver, elles sont à considérer comme un mouvement de résistance à l’exclusion et, souvent elles cherchent à attirer l’attention afin d’obtenir le soutien du public et du gouvernement pour investir dans des projets plus pérennes. Parfois ignorées, parfois détruites par des représailles policières, ces actions d’occupation et d’appropriation de la part des citoyens de l’espace public s’insèrent dans une logique d’urbanisme tactique par une mobilisation citoyenne de type bottom up, avec la volonté de modifier rapidement, ponctuellement et à faible coût l’espace urbain. Mais elles peuvent être perçues comme un phénomène d’intrusion, « des indésirables » (Finn, 2014). Pourquoi une telle ouverture à cet urbanisme open source (Bradley, 2015) aujourd’hui et une telle discrimination envers ses probables origines ? Le manque de recul par rapport à ces mouvements ne nous permet pas d’avancer les raisons de cette différentiation de traitement, mais plutôt de poser des hypothèses ouvertes à la discussion. Une première hypothèse vient de la logique instrumentale, technique et processuelle propre à l’aménagement urbain traditionnel, qui se caractérise par un technicisme et une distanciation des citoyens ordinaires des processus d’aménagement (Randolph, 2008 ; Villaça, 2005). La difficulté d’acceptation d’un urbanisme citoyen, profane, aurait comme conséquence l’inertie et un long processus pour son insertion dans des pratiques urbaines courantes. Une deuxième hypothèse considère que les lieux d’occurrence et contextes à l’origine de ces actions, caractérisées par la spontanéité et l’irrégularité, constitueraient un frein à leur acceptation par les praticiens de l’urbanisme. La précarité urbaine, le manque d’investissements dans les quartiers les plus démunis (favélas, barrios, vilas) engendrent ainsi des stratégies de survie des classes défavorisées des pays en développement, en opposition aux intérêts des élites qui conduisent, à travers l’aménagement, à générer un contrôle sur l’espace urbain, contrôle qui était, et reste encore au centre même de la profession d’urbaniste. Une troisième hypothèse avance l’idée que ces pratiques constitueraient une ouverture à l’espace politique pour ces « urbanistes bricoleurs » (Finn, 2014), normalement issus des classes moyennes, qui représentent, aux yeux des acteurs de l’aménagement, des citoyens capables et informés, « mûrs » pour ce type d’engagement (Finn, 2014).

Il est important de signaler qu’il existe également une importante différence entre le profil des acteurs à l’initiative de ces actions informelles et spontanées, à savoir des citoyens marginalisés appartenant aux classes sociales démunies, et les acteurs qui sont généralement à l’origine du mouvement récent d’urbanisme tactique. Ces derniers appartiennent à des courants artistiques et intellectuels, dits de la classe créative. Ils s’apparentent d’ailleurs à un type de citoyen dont l’exclusion sociale ne fait pas partie de leur vécu, du moins jusqu’à récemment. Ils appartiennent plutôt à la même classe sociale que les aménageurs, ce qui constitue un point d’identification important. Un dernier sujet de différenciation majeur est l’usage, dans les actions d’urbanisme tactique, d’une nouvelle esthétique pop’art, déjà globalement partagée entre les classes moyennes urbaines, mais moins bien acceptée entre les citoyens issus des quartiers précaires (Moscarelli, 2020). Le recours à des matériaux recyclés est toléré dans les actions informelles et spontanées bottom up par les habitants des classes démunies qu’elles envisagent comme seul moyen possible. En revanche, ces initiatives peuvent-être considérées comme inacceptables car discriminatoires, si elles se caractérisent par des actions top down d’urbanisme transitoire. Dans ce cas, l’usage de palettes en bois est perçu, par exemple, comme le signe d’un manque d’investissement des acteurs institutionnels dans l’espace public de leurs quartiers, par rapport aux aménagement pérennes des quartiers destinés aux classes moyennes, quelques soient les groupes à l’origine des actions : universitaires, collectifs, pouvoirs publics.

TACTIQUE (A)POLITIQUE D’EXERCICE DE LA CITOYENNETÉ ?

Le caractère politisé des pratiques d’urbanisme tactique, très souvent mobilisées pour dénoncer la marchandisation des villes ou la priorité donnée aux véhicules sur les autres formes de déplacement, fait figure de controverse avec les discours apolitiques portés par multiples acteurs à l’origine de la notion. L’existence d’un soutien logistique à ces actions et/ou la possibilité d’un financement pourraient introduire des perspectives différentes aux objectifs de ces actions. Certains aménageurs et opérateurs immobiliers privés et publics identifient dans ces pratiques un mode d’intervention alternatif bon marché pour redynamiser une aire problématique ou en dégradation, avant et pendant le processus d’aménagement formel prévu, permettant de valoriser le foncier. Le positionnement apolitique des militants se trouve ainsi confronté à l’usage de ces pratiques par des groupes politiques et/ou économiques.

Mais il ne s’agit pas de la seule dualité de ces actions. Comme elles s’inscrivent dans un contexte économique marqué par une remise en question du rôle de l’Etat et des politiques de bien-être social, le néolibéralisme constitue à la fois le contexte et la motivation des acteurs à l’origine de ces interventions. Ainsi, les activités associées à l’urbanisme tactique peuvent être considérées comme une réaction et un produit des structures et des processus qui définissent les villes contemporaines, caractérisées par le désinvestissement de l’État, la marchandisation, la gentrification et une intensification générale du développement inégal (Gordon, 2014).

On peut ainsi également dire que le volontariat et le travail en chantier solidaire, critique à l’égard du pouvoir étatique, peuvent parfaitement s’accorder avec les discours de ceux à l’origine des programmes politiques néolibéraux (Mayer 2007). Certaines questions doivent ainsi animer le débat scientifique relatif à l’urbanisme tactique et aux enjeux de participation, de démocratie et de citoyenneté qu’il représente : l’urbanisme tactique agit-il pour l’acceptabilité d’un développement contraire aux intérêts des habitants ? N’est-il pas l’expression d’une sorte de stratagème des acteurs politiques permettant de dévier l’attention des habitants des problèmes réels auxquels ils sont confrontés ? Ou tout au contraire, représente-t-il la forme la plus avancée de participation citoyenne à l’aménagement urbain ?

Bibliographie

 

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