Définition de l'entrée

Les savoirs expérientiels renvoient à un ensemble de savoir-faire, savoir-dire ou savoir-être caractérisés par leur dimension pragmatique, c’est-à-dire orientée vers ce qui marche du point de vue des personnes concernées. L’expérience vécue est convertie en savoirs expérientiels mobilisables en situation au fil de processus sociaux qui transforment son statut épistémologique.

Pour citer cet article :

Godrie, B. (2022). Savoir expérientiel. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/savoir-experientiel-2022

Citer

Le concept de savoir expérientiel est mobilisé depuis les années 1970 par des mouvements sociaux dans différents champs, dont l’éducation populaire, l’intervention féministe, la lutte contre la pauvreté et la prise en charge de maladies chroniques, dans le but de réduire la dépendance à des savoirs experts jugés inadaptés ou partiels du point de vue des personnes concernées. La revendication de savoir expérientiel peut être interprétée comme une demande de justice épistémique, c’est-à-dire de rééquilibrage des rapports de pouvoir asymétriques, par exemple, entre les professionnels de différents champs (éducation, social, santé, etc.) et les personnes qu’ils accompagnent ou entre les personnes et leurs proches.

Depuis le début des années 2000, des politiques publiques promeuvent la reconnaissance et la mobilisation des savoirs expérientiels au sein même des institutions (écoles, établissements de santé et de services sociaux, etc.) dans l’objectif d’améliorer la pertinence et la qualité des services et soins qu’elles dispensent. Le concept de savoir expérientiel s’impose également de plus en plus aux universitaires qui sont incités, notamment par des programmes de subvention, à inclure des personnes avec des savoirs issus du vécu des réalités qu’ils étudient dans leurs recherches.

La diffusion croissante de ce concept lui donne ainsi une légitimité sociale, même s’il renvoie souvent à un ensemble hétérogène d’éléments regroupant, par exemple, les expériences vécues et les témoignages.

Mouvements sociaux et lutte pour la reconnaissance

Le néologisme « savoir expérientiel » s’est imposé en France grâce à différents mouvements sociaux dans les années 1970 à la faveur d’une conjoncture particulière (Lochard, 2007). Ces mobilisations relèvent, en premier lieu, du champ de la formation professionnelle, où les développements des approches de recherche participative et les pédagogies alternatives ont remis en question le clivage traditionnel entre sachants et apprenants. En deuxième lieu, ces mobilisations relèvent du champ de la lutte contre la pauvreté, où les savoirs des plus pauvres ont été identifiés par des associations, notamment ATD Quart Monde, comme des leviers de transformation sociale (Wresinski, 1991). En troisième lieu, le champ de la santé a été un laboratoire important de reconnaissance de ces savoirs, marqué par les mouvements de patients dans le champ du VIH, des maladies chroniques ou encore de la santé mentale (Simon et al., 2019).

Ce type de généalogie tend à invisibiliser d’autres mouvements sociaux de groupes féministes, paysans ou autochtones orientés eux aussi sur le partage de savoirs expérientiels cruciaux pour vivre dans leur environnement. Par exemple, reconnaitre les signes de la violence conjugale a été et est encore un savoir expérientiel capital au cœur des échanges au sein des groupes féministes, le partage de savoirs liés au transport est crucial à la mobilité des personnes en situation de handicap physique et l’échange de savoirs sur les semences et les plantes médicinales est au cœur des solidarités paysannes et des communautés autochtones.

Ces mouvements sociaux sont le fait de groupes minoritaires dont les voix et les savoirs à propos des situations sociales et de santé ou de leurs milieux de vie ne seraient pas reconnus à leur juste valeur par un ensemble de personnes (universitaires, professionnels de la santé et des services sociaux, etc.) et d’organisations dont le rôle est d’être expertes des problèmes vécus par les membres de ces groupes. Dans ce cas, les besoins de ces groupes – et les réponses à ces besoins – sont plus susceptibles d’être définis de l’extérieur, alors même que leurs membres détiennent une connaissance intime de leur situation et de leur environnement, et développent des pratiques pour répondre aux enjeux qui les touchent. Nombre de savoirs expérientiels se développent au sein de groupes dont les membres vivent des expériences similaires pour répondre à des besoins non comblés par ailleurs ou pour gagner le plus d’autonomie possible par rapport à des professionnels et des institutions qui les emploient (Jouet, Flora et Las Vergnas, 2010). C’est le cas des pratiques de gestion alternative de la médication, qui rassemblent des savoirs expérientiels de personnes usagères. 

De l’expérience aux savoirs expérientiels

Les savoirs expérientiels renvoient à un ensemble de savoir-faire, savoir-dire ou savoir-être dérivés des expériences vécues, mais ne sont pas réductibles à ces expériences. Passer du vécu au savoir repose sur un ensemble d’opérations qui changent le statut épistémologique de l’expérience en savoir expérientiel. Dans un article de 1976, Thomasina Borkman établit une distinction analytique entre savoirs d’expérience des usagers et savoirs cliniques des professionnels. Son article paraît dans un contexte de croissance des groupes d’entraide volontaire, comme les alcooliques anonymes, que les professionnels de l’intervention psycho-sociale qualifient alors d’anti-professionnels. Elle définit les savoirs d’expérience comme un type de savoir « concret, spécifique et de sens commun » (1976 : 446) qui s’élabore de manière privilégiée dans des espaces d’échange entre pairs, c’est-à-dire entre des personnes qui se reconnaissent un vécu commun (Gardien, 2020).

Les savoirs expérientiels sont produits dans la durée dans la mesure où ils « demandent du temps pour être réfléchis et thématisés, adviennent au langage par configuration narrative pour devenir socialisables. » (Breton, 2017 : 25) Ils imposent donc une certaine distance par rapport à l’expérience immédiate même s’ils sont parfois mobilisés implicitement sans être thématisés en tant que savoirs expérientiels et qu’ils font parfois l’objet d’une rationalisation après-coup, notamment grâce à des processus de narration et de partage d’expérience qui favorisent la réflexivité. Les savoirs expérientiels se renforcent ainsi au fil de trajectoires individuelles par les constats répétés des liens de cause à effet entre les savoirs expérientiels développés et mobilisés, et l’effet que les personnes constatent dans leur vie.

Les savoirs d’expérience sont également analysés dans la littérature scientifique en termes de valeur pour autrui (Pols, 2014). Un ensemble de processus contribuent, en effet, à donner à ces savoirs expérientiels qui sont éminemment liés aux personnes qui les détiennent, une valeur pour des personnes avec des expériences similaires, qui sont souvent définies comme problématiques (situation de handicap, itinérance, travail du sexe, usage de drogues, etc.). Devenir aidant pour un autre repose sur la capacité à transmettre à autrui ce qui a été appris, ce qui transforme le statut des savoirs expérientiels individuels en savoirs expérientiels de nature collective. Les groupes de pairs (par exemple, des associations d’usagers) constituent des espaces privilégiés pour nommer, expliciter des savoirs issus du vécu et collectiviser ces savoirs. Différentes formations, notamment dans le domaine médico-social, visent à outiller les personnes à mobiliser les savoirs issus de leur vécu dans une perspective d’accompagnement vers un mieux-être. D’autres méthodologies, comme le processus de croisement des savoirs développé notamment par ATD Quart Monde, font émerger les savoirs expérientiels comme une étape préalable à leur croisement avec d’autres types de savoirs. Au cours de ces transformations, les savoirs expérientiels peuvent donc acquérir une robustesse, c’est-à-dire une certaine fiabilité et efficacité. Leur robustesse n’en fait pas pour autant des savoirs mécaniques comme s’ils étaient des recettes qui fonctionnent à tout coup : tout comme les autres savoirs, de nature clinique ou scientifique, ils se développent par essais et erreurs, par ajustements continus dans des contextes de vie qui sont eux aussi constamment reconfigurés.

Les personnes ne possèdent cependant pas toutes les mêmes compétences et ne bénéficient pas forcément d’un contexte favorable pour mobiliser et faire reconnaitre leurs savoirs expérientiels comme légitimes. L’obstacle majeur à cette reconnaissance est justement extérieur aux savoirs et réside dans toutes sortes de hiérarchies sociales qui finissent par produire des hiérarchies de savoirs. Une personne qui n’a pas de diplôme, par exemple, et qui a vécu des expériences stigmatisantes comme la vie dans la rue peut facilement se faire signifier par des professionnels que les savoirs expérientiels qu’elle a acquis durant son parcours ne sont « rien de plus que son expérience » et n’ont aucune valeur à leurs yeux. Les savoirs expérientiels ont d’autant plus de difficultés à être légitimés qu’ils sont issus d’expériences rares ou méconnues socialement. Il en ressort que la hiérarchisation des savoirs dépend autant de leur contenu que des hiérarchies dans lesquelles sont pris les individus qui les produisent : plus un contenu s’éloigne des normes sociales ou professionnelles et plus il aura du mal à être légitimé.

Institutionnalisation des savoirs expérientiels

La volonté d’intégration des savoirs expérientiels au sein du fonctionnement de certaines institutions est relativement nouvelle au regard de l’histoire des mouvements sociaux entourant la reconnaissance de ces savoirs. Ce processus d’institutionnalisation des savoirs expérientiels est ambigu puisqu’il contribue à leur reconnaissance autant qu’il risque de les réifier et de les essentialiser, en les coupant de leur origine expérientielle.

Plusieurs travaux soulignent, dans le cas des institutions de santé, que les savoirs expérientiels les plus couramment reconnus sont ceux des patients appartenant à des classes moyennes et supérieures et socialisés au langage des professionnels et aux savoirs médicaux (Blume, 2017). Les patients à qui le personnel des institutions de santé reconnait des savoirs expérientiels sont ceux qui parviennent à donner à leurs savoirs un haut degré d’abstraction et à faire des ponts entre leurs savoirs expérientiels et d’autres types de savoirs identifiés comme des savoirs cliniques et scientifiques, ayant pour effet de mettre de côté les savoirs expérientiels des groupes sociaux les plus marginalisés ou ayant, par exemple, des problèmes de santé moins courants (Pols, 2014). Conséquemment, les savoirs expérientiels qui sont institutionnalisés dans des référentiels de compétences des patients, par exemple pour mieux gérer leurs problèmes de santé, peuvent ne pas être pertinents ou identifiés par une partie des patients.

L’institutionnalisation peut aussi avoir pour effet de réifier des savoirs qui sont avant tout des savoirs pragmatiques, c’est-à-dire orientés vers ce qui marche du point de vue des personnes concernées (Blume, 2017). Pour cette raison, ils sont en ajustement continu par les personnes qui les mobilisent et non des savoirs standardisés efficaces à tout coup. L’expression « mobilisation des savoirs » renforce l’idée que ces savoirs sont des outils autonomes, détachables des contextes de production et d’usage : « Nous voyons ici les limites potentiellement réifiantes d’approches qui nécessitent la définition d’objets délimités et stables ‒ lesdits savoirs ‒ pour avancer vers une logique de reconnaissance. » (Breton, 2017 : 27)

Dans certains cas, l’institutionnalisation des savoirs expérientiels peut être analysée comme un processus extractiviste, c’est-à-dire dans lequel les savoirs expérientiels sont décontextualisés des écosystèmes complexes dans lesquels ils sont énoncés et élaborés, pour être mis en forme et incorporés dans d’autres contextes. Ils peuvent alors être mobilisés au service de finalités éloignées, voire contraires à celles qui président à leur énonciation et leurs contextes de production (Godrie, 2021). Pour reprendre l’exemple de la santé mentale, des espaces entre pairs de partage de savoirs expérientiels relatifs aux alternatives à la médication ouverts en milieu associatif pour réduire la dépendance envers les professionnels de la santé sont également introduits au sein du milieu hospitalier sous la supervision de professionnels de la santé dans une optique de favoriser l’adhésion au traitement. On peut alors se demander dans quelle mesure des savoirs expérientiels, développés pour favoriser l’autonomie face aux professionnels, ne sont-ils pas mobilisés à des fins de légitimité de la médecine.

La tendance à l’extractivisme et à la réification des savoirs expérientiels peut être atténuée par l’attention accordée au fait de situer ces savoirs, c’est-à-dire de les lier aux contextes et personnes ou collectifs à l’origine de ces savoirs, ainsi qu’à leur nature construite et dynamique. Un autre point d’attention face à l’institutionnalisation des savoirs est celui des statuts socio-économiques accordés aux personnes détentrices de ces savoirs. Bien souvent, ces personnes sont bénévoles ou dans des formes précaires d’emploi au sein de ces institutions. Or, les payer permet de soutenir le partage de leurs savoirs et, possiblement, d’augmenter la portée de la reconnaissance de ces savoirs. Cet enjeu soulève ici un débat sur la valeur et la reconnaissance financière de ces savoirs : comment fixer une juste rémunération des personnes si le critère retenu n’est pas le diplôme ou la qualification professionnelle ?

Conclusion : savoirs expérientiels en tension

Le concept de savoirs expérientiels est un objet de luttes sociales dont un des enjeux est la transformation de rapports hiérarchiques entre les différents savoirs et les groupes sociaux qui les détiennent. Ce terme s’impose souvent comme une évidence non questionnée alors qu’il recouvre des définitions et des usages hétérogènes. Cette polysémie lui confère sa richesse, mais est aussi susceptible de neutraliser cette notion en raison d’une trop grande extension de sa portée et de son usage lorsqu’il désigne tour à tour ou indifféremment l’expérience, le témoignage et les savoirs issus du vécu des personnes. Or, comme nous l’avons noté, tout n’est pas savoir, et la conversion épistémologique de l’expérience en savoir expérientiel repose sur une multitude de processus sociaux qui lui donne une certaine robustesse.

Les savoirs expérientiels relèvent ainsi d’une catégorie distincte de celle des croyances erronées et des préjugés (Prior, 2003). Ils forment une source de connaissance distincte des savoirs théoriques, avec une légitimité propre et une valeur intrinsèque. Par exemple, en mettant en évidence les impacts subjectifs de la pauvreté, incluant les sensations et sentiments attachés à cette position sociale, les savoirs issus du vécu de la pauvreté contribuent à donner une compréhension plus fine de ce phénomène que les critères monétaires et matériels habituellement retenus pour définir la pauvreté. L’exclusion de ces dimensions subjectives se traduit par l’invisibilisation des dimensions relationnelles et émotionnelles de la pauvreté, processus qui nuit à la capacité des sociétés à comprendre et à réduire la pauvreté (Godinot et Walker, 2020).

Malgré cela, les savoirs expérientiels sont plus enclins à être invisibilisés que d’autres types de savoirs. Une des raisons est que malgré plusieurs initiatives de mouvements sociaux ou d’institutions pour les recenser et les systématiser – tels que des guides et des outils pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées –, ils demeurent par définition des savoirs locaux, « orientés vers l’action ici et maintenant plus que sur le développement à long terme et l’accumulation systématique du savoir » (Borkman, 1976, p. 449).

Malgré ces constats, les effets du traitement des savoirs expérientiels par les sciences sociales demeurent à explorer davantage. Plusieurs questions s’ouvrent en effet sur ce qu’il advient de ces savoirs lorsqu’ils sont décrits et analysés par les sciences sociales ou de la santé : demeurent-ils encore des ressources pour l’action et, si oui, pour qui ? Par qui ces savoirs sont-ils validés et qui sont les personnes et collectifs qui en sont les détenteurs légitimes ?

Bibliographie

Berkman, Thomasina. 1976. «Experiential Knowledge. A new Concept for the Analysis of Self-Help Groups». Social Service Review 50 (3): 445-456. http://www.jstor.org/stable/30015384

Blume, Stuart. 2017. « In search of experiential knowledge ». Innovation: The European Journal of Social Science Research 30 (1) : 91-103. https://doi.org/10.1080/13511610.2016.1210505

Breton, Hervé. 2017. « Interroger les savoirs expérientiels via la recherche biographique ». Le sujet dans la cité 6 : 23-39. https://doi.org/10.3917/lsdlc.hs06.0023

Jouet, Emmanuelle, Flora, Luigi Gino et Olivier Las Vergnas. 2010. Construction et reconnaissance des savoirs expérientiels des patients : Note de synthèse. Pratiques de Formation - Analyses, Université Paris 8, (58-59).

Gardien, Ève. 2020. « Pairjectivité : des savoirs expérientiels ni objectifs, ni subjectifs », Éducation et socialisation [En ligne], 57. URL : http://journals.openedition.org/edso/12581 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edso.12581

Godinot, Xavier et Paul Walker. 2020. « Poverty in All its Forms: Determining the dimensions of poverty through merging knowledge ». Dans Dimensions of Poverty: Measurement, Epistemic Injustices, Activism. Sous la direction de Beck, Valentin, Henning, Hahn et Robert Lepenies, 263-279. Suisse : Springer.

Godrie, B. (2021). « Extractivisme des savoirs expérientiels et intégration des usagers. Une analyse critique à la lumière du modèle écologique des savoirs dans le champ de la santé mentale ». Participations 30 (2) : 249-273. https://doi.org/10.3917/parti.030.0249.

Lochard, Yves. 2007. « L'avènement des « savoirs expérientiels » ». La Revue de l'Ires. 55 : 79-95. https://doi.org/10.3917/rdli.055.0079

Pols, Jeannette. 2014. « Knowing Patients: Turning Patient Knowledge Into Science ». Science, Technology & Human Values 39 (1): 73-97. https://doi.org/10.1177/0162243913504306

Prior, Lindsay. 2003. « Belief, Knowledge and Expertise: The Emergence of the lay Expert in Medical Sociology ». Sociology of Health & Illness 25 : 41-57. https://doi.org/10.1111/1467-9566.00339

Simon, Emmanuelle, Halloy, Arnaud, Hejoaka, Fabienne et Sophie Arborio. 2019. « Introduction : La fabrique des savoirs expérientiels : généalogie de la notion, jalons définitionnels et descriptions en situation ». Dans Les savoirs expérientiels en santé. Fondements épistémologiques et enjeux identitaires. Sous la direction de Simon, Emmanuelle, Sophie Arborio, Arnaud Halloy et Fabienne Hejoaka, 11-48. Nancy : Presses universitaires de Lorraine.

Wresinski, Joseph. 1991. « La pensée des plus pauvres dans une connaissance qui conduise au combat », Revue Quart Monde, 140 : 44-52.

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