Définition de l'entrée

Dispositif ayant pour fonction de susciter, d’accueillir et de coordonner un ensemble d’interactions entre agents humains et non-humains, visant à instaurer ou renforcer l’action collective par le partage de l’information.

Pour citer cet article :

Jung, H, Zaza, O. (2022). Plateforme. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/plateforme-2022

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La plateforme, une notion polysémique

Dans le langage courant, le terme « plateforme » est mobilisé dans une grande variété de domaines : elle indique une structure plane et horizontale, souvent surélevée, servant de support (une plateforme pétrolière, par exemple) ; en géologie, une plateforme est une région continentale (comme la plateforme est-européenne) ; au sens politique, elle désigne un ensemble d’idées, objectifs et revendications d’un collectif (une plateforme électorale) ; en informatique elle indique généralement un environnement permettant la gestion de plusieurs services et, depuis l’avènement du numérique, elle incarne plus particulièrement un espace occupant une fonction d’intermédiaire dans l’accès aux informations, services ou biens. De ces multiples significations, c’est la dernière qui a plus récemment connu un succès considérable, d’une part en raison des échanges croissants de biens et informations dans le contexte capitaliste mondialisé, et d’autre part en raison de la diffusion massive d’équipements individuels de communication. Ainsi, une grande variété d’objets, services, voire même d’acteurs numériques, sont communément appelés « plateformes » : progressivement la plateforme est devenue le mot qui symbolise par excellence la numérisation de la société contemporaine (Beuscart et Flichy, 2018).

Un tel succès du terme a eu pour conséquence la tendance à le renfermer dans sa dimension numérique, à l’instar du terme voisin de « réseaux sociaux ». De ce point de vue, les travaux de Tarleton Gillespie (2010) apportent un éclairage critique. A travers l’analyse des discours des entreprises du numérique, l’auteur met en évidence que les utilisations du terme plateforme s’appuient simultanément sur quatre dimensions sémantiques (architecturale, figurative, informatique et politique) et que le succès de la notion est proprement dû à cette ambiguïté sémantique. Cette ambiguïté, selon T. Gillespie, sert également à masquer un certain nombre d’enjeux au profit des acteurs des plateformes : sa dimension politique se trouve de plus en plus occultée, voire menacée, par l’usage courant qui en est fait par les géants du numérique.

Des multiples significations que l’on attribue à ce terme, nous retiendrons donc ici celles qui s’appuient le plus sur l’idée d’espace accueillant des interactions entre agents, un espace qui par ses qualités interactives s’approche de l’imaginaire du « participatif ». En effet, la plateforme suppose qu’en son sein se dérouleraient d’importants échanges d’informations, de pratiques, de rencontres entre humains, ainsi qu’entre humains et non-humains. La plateforme incarne donc à la fois un dispositif (Foucault, 1994), inscrit dans un jeu de pouvoir entre divers acteurs, et un espace social (Lefebvre, 1974), au sens d’un espace non seulement définit par sa matérialité mais par sa capacité à se fabriquer à partir des rapports sociaux et des représentations collectives qu’il accueille. Après avoir réalisé l’état d’une large littérature qui, depuis une vingtaine d’années, s’est attachée à analyser les évolutions sociales, politiques, économiques, spatiales tributaires de l’avènement des plateformes numériques, nous proposons une illustration des usages polysémiques du terme (capable d’évoquer à la fois des imaginaires, des acteurs et des manières de faire), particulièrement manifeste dans le champ de l’urbain.

Les plateformes numériques, symboles et vecteurs de multiples transformations controversées

De la littérature émerge globalement un certain imaginaire du changement lié à l’usage des plateformes : on leur attribue un pouvoir transformateur sur les mécanismes de gouvernance, les systèmes urbains, les comportements sociaux, le marché du travail, etc. Les plateformes deviennent ainsi le symbole des bouleversements économiques, sociaux, politiques, technologiques contemporains, dus aux nouvelles interactions permises entre humains/non-humains, offreurs/demandeurs, experts/profanes, etc. Nous traverserons ce corpus en suivant l’idée selon laquelle la plateforme serait un espace privilégié des interactions, faisant écho aux enjeux propres à la participation, et en proposant une lecture transdisciplinaire, qui fait émerger quatre grands thèmes plus fréquemment associés aux plateformes : la modélisation, l’économie, le politique et la production de connaissances. A chaque grand thème, dont le changement serait influencé ou déclenché par les plateformes, sont associées des controverses majeures que l’ambivalence du terme, dû à sa polysémie, contribue à renforcer. Il en résulte un constat généralisé qui fait état de l’absence d’un mouvement unique de « plateformisation du monde » et, inversement, de la présence de plusieurs visions et pratiques concurrentes des plateformes, portées par une grande variété de concepteurs et d’utilisateurs (Beuscart et Flichy, 2018).

Le terme de plateforme est tout d’abord largement associé aux dispositifs numériques de modélisation. Les entreprises du numérique se sont rapidement placées sur ce marché, en proposant de nouveaux dispositifs pour la gestion des territoires, la prédiction des phénomènes naturels, la modélisation des consommations énergétiques, etc. Jeremy Rifkin et sa théorie de la « troisième révolution industrielle » a été la référence largement citée par les entreprises et institutions : une optimisation de la production, une distribution et une consommation des énergies seraient possible grâce à l’automation des tâches (permise par l’internet des objets) ainsi qu’à la modélisation des flux, de l’environnement et des comportements (favorisée par les plateformes numériques). Depuis, une multitude de plateformes sont apparues, à la fois dans le secteur privé et académique, pour une meilleure gestion des activités humaines (comme les transports), pour prédire des phénomènes naturels (et notamment climatiques), pour mieux gérer et consommer les ressources environnementales (pour maîtriser en particulier les consommations énergétiques). D’une vaste littérature, particulièrement inscrite dans les sciences de l’ingénieur et qui s’intéresse à la performativité de ces plateformes, nous retenons plutôt les travaux qui se focalisent sur le fonctionnement multi-agents permis par ces dispositifs (Langlois et al., 2022), ceux qui insistent sur les enjeux politiques et l’importance d’une régularisation étatique des plateformes (Courmont et Le Galès, 2019), enfin ceux qui invitent à intégrer et critiquer les conséquences sociales des dispositifs de modélisation dès leur conception (Bouleau, 2014).

Plus récemment, les plateformes ont été fortement associées aux transformations advenues dans le monde de l’économie et du travail. L’économie collaborative propose un nouveau modèle économique basé sur l’échange de biens/services entre offreurs/demandeurs (d’objets de seconde main, de trajets, de biens en location, etc.) et qui s’appuie sur des plateformes numériques comme intermédiaires de ces échanges (on parle en effet de « plateformisation » ou d’« uberisation » de l’économie). Les impacts de l’économie collaborative ont été largement critiqués : le « capitalisme des plateformes » (Srnicek, 2018) fonctionne par l’extraction d’une nouvelle matière première, les données, en puisant dans nos activités quotidiennes, nos comportements d’achats, nos déplacements. Dans ce contexte, le digital labour devient « la subsomption du social sous le marchand dans le contexte de nos usages technologiques » (Cardon et Casilli, 2015 : 13). Ainsi, tandis que les acteurs économiques proclament une prétendue nouvelle liberté permise par la mise en relation directe entre l’offre et la demande, le monde académique insiste sur la mise en concurrence, la précarisation et l’exploitation généralisées qui caractérisent la dérégularisation du marché du travail induite par les plateformes. Les tâches effectuées par les travailleurs des plateformes, étant souvent des populations fragiles et marginalisées, font l’objet de formes d’exploitation : le cas des livreurs a été l’un des plus étudiées en Europe, dont on souligne la précarité des conditions de travail (statut d’auto-entrepreneur, paiement à la course, délais de livraison, etc.) et le danger des conditions matérielles dans lesquelles il se déroule (comme l’imposition des moyens de locomotion, en dépit des conditions météorologiques). « L’économie des plateformes » produit ainsi une controverse majeure, entre hypercapitalisme et sentiment de liberté : qu’il soit réellement choisi ou réalisé faute de mieux, le travail sur plateforme s’appuie dans tous les cas sur une zone grise entre travail indépendant et travail salarié, entre autonomie et subordination, entre activité amateur et activité professionnelle (Flichy, 2019).

La figure des plateformes a également été invoquée pour désigner les transformations en cours dans la sphère politique. Le phénomène de « l’État plateforme » a désigné en France le processus de modernisation de l’État, initié en 2015, qui d’une part a cherché à mettre la figure de l’usager au centre de ses réformes (Alauzen, 2019), d’autre part a conduit à l’introduction des logiques organisationnelles des startups dans l’administration publique (flexibilité des horaires et espaces de travail, agents mobilisés sur un « portfolio de projets », expérimentation de nouveaux services publics par la collaboration avec des petites entreprises, etc.) (Jeannot, 2020). En parallèle, et bien avant l’avènement de l’État plateforme, les plateformes contributives ont été plus globalement analysées au regard de leur capacité ou difficulté à induire une majeure participation citoyenne, une nouvelle « démocratie numérique », qu’elle soit au niveau local ou national. Les imaginaires et usages des plateformes dans la sphère politique opposent ainsi des velléités d’horizontalité et de démocratie directe à un système politique qui de fait reste ascendant et représentatif, voire même à un système marchand qui fait des « données citoyennes » son principal moteur économique (Mabi, 2021).

Enfin, l’envahissement des technologies numériques dans la plupart des secteurs de la société a conduit à l’essor des « plateformes contributives culturelles » (Severo, 2021), des espaces dédiés à la production et à l’échange de contenus culturels. Les réseaux sociaux ont été les premières plateformes dont on a largement souligné l’ambivalence de l’auto-publication, entre un potentiel de production collective de connaissances et l’instrumentalisation de la sociabilité qui s’y développe. Ensuite, les plateformes culturelles ont été analysées au regard des mécanismes socio-techniques qui les sous-tendent (comme le crowdsourcing), des dynamiques socio-économiques qui influencent les contenus partagés (Nieborg et Poell, 2018), des typologies des acteurs-producteurs de l’information, entre amateurs (comme la célèbre plateforme Wikipedia) et institutions (comme la plateforme OPEN proposée par le Muséum National d’Histoire Naturelle). Globalement, toutes ces plateformes insistent sur la logique selon laquelle la plateforme serait simplement une « charpente » (Casilli, 2017) sur laquelle les usagers construisent. La responsabilité politique des concepteurs qui les réalisent se trouve occultée, ces derniers se présentant comme de simples intermédiaires de l’interaction. Or une observation critique des plateformes dévoile certes l’autodétermination des amateurs producteurs des contenus, mais montre également l’avènement des algorithmes qui régulent, influencent, hiérarchisent les informations et les échanges.

Les plateformes dans le champ de l’urbain : les effets socio-spatiaux d’une notion polysémique

En conclusion, c’est dans le champ de l’urbain que la polysémie de la notion de plateforme se manifeste particulièrement, par l’appropriation du terme sous une variété de significations à la fois physique, numérique ou politique. On peut observer trois tendances qui induisent des répercussions matérielles, processuelles ou symboliques dans ce champ : l’émergence d’une nouvelle approche incrémentielle dans la transformation matérielle de l’espace, l’élargissement (avéré ou imaginé) de la collaboration entre divers acteurs, la volonté d’une connexion et mise à disposition inédite de ressources territoriales autrement disséminées.

Depuis les années 2010, on observe la montée de l’approche expérimentale en urbanisme, s’appuyant sur les imaginaires de l’agilité, de l’incrémentalité et de la réversibilité, propres à la culture numérique. Ces démarches se caractérisent par la mise en place d’un cadre de conception, souvent appliqué au réaménagement des espaces publics, qui consiste dans la mise à l’épreuve d’une étape d’aménagement provisoire par son usage in vivo et in situ, en vue d’intégrer des modifications éventuelles dans l’aménagement définitif (Zaza, 2018). Dans ces processus, la plateforme peut être à la fois le dispositif physique permettant le partage d’information sur ces expérimentations entre les acteurs - maîtrise d’œuvre, architectes, startups, etc. -, ou l’imaginaire puissant qui projette sur la matérialité de l’espace des nouvelles propriétés itératives et interactives.

La deuxième tendance consiste dans l’élargissement, effectif ou souhaité, du jeu d’acteurs de la fabrique urbaine. Le terme de plateforme en urbanisme peut évoquer en effet la recherche de nouvelles formes de collaboration en ligne entre acteurs, qui sollicitent les habitants à participer davantage (Douay, 2016), ou qui concernent plutôt les concepteurs à travers des nouveaux outils de partage d’informations sur le cadre bâti, ou encore qui cherchent à généraliser le partage de données entre institutions publiques et grands opérateurs privés de l’urbain. Cette tendance prend son origine dans les pratiques de l’ingénierie des années 1990 : visant à dépasser les limites du modèle séquentiel, considéré comme frein à l’innovation, des « plateaux de projets » - espaces physiques et symboliques de collaboration - ont été mis en place comme moyens à même de produire des solutions innovantes en réunissant les acteurs de l’amont à l’aval dans la conception.

Enfin, la mobilisation du terme de plateforme induit, dans le champ de l’urbain, une volonté accrue de recensement, de mise en commun et d’exploitation des ressources urbaines disséminées. Dans une logique soutenue par les réflexions sur le métabolisme urbain ou l’économie circulaire, la mise en pratique de cette tendance oscille entre partage des informations et exploitation des ressources urbaines, pour atteindre des modèles urbains plus durables. La nature des ressources est un facteur déterminant du mode opératoire de ces plateformes. Quand elles sont exploitables sans intervention lourde (comme les logements meublés), les concepteurs de la plateforme ont une influence plus importante dans la coordination des transactions. Quand il s’agit de matériaux nécessitant de compétences particulières (comme les déchets de chantier), les acteurs dotés de ces compétences jouent un rôle majeur dans le processus d’exploitation des ressources. Ces processus de plateformisation, outre le fait qu’elles offrent un terrain d’action de plus en plus investi, montrent ainsi une grande complexité dans la coordination des acteurs due à des intérêts divergents, des nouvelles compétences managériales et juridiques demandées, des enjeux politiques conséquents qui s’imposent.

En somme, ces tendances à l’œuvre dans le champ de l’urbain illustrent la façon dont le terme « plateforme », bien qu’il soit mobilisé dans des multiples acceptions, cible toujours un ensemble de dispositifs ou pratiques au service de l’action collective. C’est en partant de ce constat que la notion de plateforme, ou de plateformisation, propose un regard renouvelé sur la participation. La notion de plateforme nous invite d’abord à porter l’attention sur la configuration et la logique des réseaux d’échanges que ces dispositifs parviennent à activer (pensés comme des réseaux décentralisés et horizontaux, mais qui se caractérisent souvent par des formes d’interaction centralisées et verticales à cause des logiques technocratiques), qui influencent les types d’informations mis en commun et les modalités de production de connaissances. Bien que ces dernières revêtent de mécanismes d’horizontalité, elles font souvent l’objet d’imposition de logiques technocratiques. La mobilisation du terme « plateforme » permet aussi d’interroger la nature des acteurs médiateurs et contributeurs, au regard des enjeux techniques et politiques qu’implique ce type de dispositifs participatifs et qui ouvrent à des questionnements sur le rôle des experts et des citoyens ordinaires dans l’utilisation de ceux-ci. Enfin, elle invite à examiner la nature des interactions et la valeur produite par ces nouveaux processus de mise en commun, entre la construction d’une vision collective et l’individualisation de la participation.

Bibliographie

Alauzen, Marie. 2019. « L’état plateforme et l’identification numérique des usagers. Le processus de conception de FranceConnect ». Réseaux 1 (213) : 211-239.

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Bouleau, Nicolas. 2014. La modélisation critique. Versailles : Quae.

Cardon, Dominique et Casilli Antonio. 2015. Qu'est-ce que le Digital Labor ?. Bry-sur-Marne : INA.

Casilli, Antonio. 2017. De quoi la plateforme est-elle le nom ?, http://www.casilli.fr/2017/10/01/de-quoi-une-plateforme-est-elle-le-nom/ (accès le 25.07.2022)

Courmont, Antoine et Le Galès Patrick. 2019. Gouverner la ville numérique. Paris : PUF.

Douay, Nicolas. 2016. « La numérisation des dispositifs de participation de la Mairie de Paris ». Netcom 30 (3/4). https://doi.org/10.4000/netcom.2542 (accès le 30.06.2022)

Flichy, Patrice. 2019. « Le travail sur plateforme. Une activité ambivalente ». Réseaux 213 (1) : 173-209.

Foucault, Michel. 2001. Dits et écrits. Paris : Gallimard.

Gillespie, Tarleton. 2010. « The politics of “platforms” ». New Media & Society 12 (3) : 347-364.

Jeannot, Gilles. 2020. « Vie et mort de l’État plateforme ». Revue française d'administration publique 1 (173) : 165-179.

Langlois, Patrice et Blanpain Baptiste et Daudé Éric. 2015. « MAGéo, une plateforme de modélisation et de simulation multi-agent pour les sciences humaines ». Cybergeo 741. http://journals.openedition.org/cybergeo/27236 (accès le 25.06.2022)

Lefebvre, Henri. 1974. La production de l’espace. Paris : Anthropos.

Mabi, Clément. 2021. « La “civic tech” et “la démocratie numérique” pour “ouvrir” la démocratie ? ». Réseaux, 225 (1) : 215-248.

Nieborg, David. B et Poell Thomas. 2018. « The Platformization of Cultural Production: Theorizing the Contingent Cultural Commodity ». New Media & Society 20 (11) : 4275-4292.

Severo, Marta. 2021. « Plateforme contributive culturelle ». Publictionnaire - Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/plateforme-contributive-culturelle/ (accès le 25.06.2022)

Srnicek, Nick. 2018. Le capitalisme de plateforme. L’hégémonie de l’économie numérique. Montréal : Lux.

Zaza, Ornella. 2018. « La mesure de l’humain ». Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère 3. http://journals.openedition.org/craup/1153 (accès le 30.06.2022)

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