Définition de l'entrée

 « Mouvements de places », « square movements », « movimientos de plazas » : l’expression fait son apparition au cours des années 2010 et se répand dans les médias et milieux militants mais aussi dans les sciences sociales et politiques. Elle désigne des mobilisations collectives qui ont pour point commun le recours à l’occupation de places publiques sous la forme de campements et d’assemblées. Sa circulation repose sur l’observation d’un air de famille entre les rassemblements qui ont eu lieu en Espagne, en Grèce, aux Etats-Unis, en Turquie, à Hong-Kong ou encore en France sous des labels variés (« 15M », « Occupy », « Gezi », « révolution des parapluies », « Nuit debout »). Ce constat invite néanmoins à interroger l’existence d’un « mouvement de places » global avec des variations locales.

Pour citer cet article :

Guichoux, A. (2022). Mouvements des places. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/mouvements-des-places-2022

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Les « mouvements de places » : entre révolution et contestation

Il convient d’abord de distinguer les occupations qui s’inscrivent dans des contextes libéraux de celles qui défient l’autoritarisme. Le campement ouvre alors un « espace libéré » (Bennani-Chraïbi, Fillieule, 2012) à l’abri de la répression qui permet d’organiser le mouvement dans la durée comme ce fut le cas dans de nombreuses villes égyptiennes pendant les « dix-huit jours » de la Révolution (25 janvier – 11 février 2011). Le recours à la lutte armée constitue une différence significative. Comme les révolutionnaires égyptiens, les insurgés ukrainiens qui campent sur la place Maïdan de Kiev (18 – 23 février 2014) n’ont par exemple d’autre choix que de recourir à la force pour se défendre. La dépacification n’est pas comparable dans les conjonctures contestataires où l’occupation simulantée des places ne vise pas tant à « dégager » ceux qui se sont accaparés le pouvoir qu’à contester une manière de gouverner ou des politiques publiques. C’est donc une manière de poursuivre la politique par d’autres moyens que le vote ou la manifestation de rue.

La concomitance des révolutions égyptienne et tunisienne avec les mouvements comme le 15M ou Occupy Wall Street (2011) confirme cependant que les campements révolutionnaires de Tahrir ou la Kasbah ont inspiré celles et ceux qui ont occupé les places au même titre que la « révolution des casseroles » en Islande début 2009. La généalogie des rassemblements montre que leur historicité est à la fois locale et globale avec la circulation de répertoires et d’activistes « cosmopolites » à travers des réseaux militants transnationaux (Romanos, 2016). Ces derniers ont contribué à façonner le récit du ou des « mouvement(s) de places » par la diffusion de labels comme les « Indignés » ou « Occupy » (Occupy Wall Street, Occupy Gezi). Cet usage protestataire du numérique permet de saisir comment les protagonistes se démultiplient dans l’espace public à la fois physique et virtuel tout en captant l’attention médiatique. Car la tactique des rassemblements de places consiste aussi à occuper l’espace médiatique (« hacking mainstream media ») par l’usage intensif des réseaux numériques comme Facebook ou Twitter. Cette forte exposition médiatique explique en partie la frénésie interprétative qui entoure ces « lieux de la colère » (Combes et al., 2016) et constitue un effet social non négligeable dans le champ académique. Les « mouvements de places » ont ainsi fait couler beaucoup d’encre dans les sciences humaines et sociales.

Pourtant cette expression charrie de nombreux malentendus liés à son caractère trop englobant. L’étude comparative de ces rassemblements urbains ne peut en effet s’en tenir aux ressemblances morphologiques sans prendre en compte les différences de contexte et de syntaxe. De la même manière qu’il n’existe pas un unique « mouvement des places », chaque « mouvement » correspond à un ensemble simultané de rassemblements qui se diffusent par coordination et imitation à une échelle nationale. Il est donc plus pertinent de parler au pluriel « des » 15M, « des » Occupy ou « des » Nuits debout, en se rappelant que certaines déclinaisons locales présentaient de fortes spécificités. C’est par exemple le cas d’Occupy Oakland qui a débouché sur une mobilisation multi-sectorielle beaucoup plus étendue que son jumeau new-yorkais Occupy Wall Street (avec une grève générale le 2 novembre 2011 dans la ville).

Ce qu’occuper veut dire

En se réappropriant des espaces urbains centraux, les quincemayistas, occupiers, geziciler, deboutistes cessent de coopérer avec l’ordre social urbain. Mais la rupture avec « l’indifférence civile » (Goffman, 1963) qui régit les interactions sociales en temps ordinaire varie dans ses modalités et son intensité. Le refus de la violence des indignés espagnols contraste avec la situation quasi-insurrectionnelle du « mouvement de juin » turc tandis que les macro-rassemblements comme les « 15M » ou « Gezi » restent beaucoup plus massifs que les semi-occupations des Nuits debout ou Occupy Wall Street. Autrement dit, ces rassemblements multi-situés ne produisent pas la même quantité de désordre, ni les mêmes effets sociaux et politiques.

Les places se métamorphosent sous l’effet des chapiteaux, tentes et constructions de fortune qui forment un espace saturé de signes politiques avec les banderoles, graffitis et pancartes. De ce désordre émerge un « ordre d’interaction » alternatif et éphémère qui se routinise en peu de temps. Les cartographies établies sur place mettent en évidence une forte division du travail et de l’espace : les groupes qui proviennent le plus souvent de collectifs pionniers (Vraie Démocratie Maintenant ! à Madrid, « Solidarité Taksim » à Istanbul, « Convergence des luttes » à Paris) officient comme les chevilles ouvrières des rassemblements ; les commissions « Médias » produisent et diffusent du discours sur les réseaux numériques ; d’autres jouent un rôle de coordination voire de police interne tandis que les groupes de discussion et d’action prolifèrent… Colonne vertébrale des occupations, les assemblées (« forums » dans le cas turc) donnent à voir l’humeur antihiérarchique qui règle les interactions sur les places. Cet ensemble de normes constamment négociées à travers lesquelles les participant·es poursuivent leurs objectifs revêt un caractère alternatif en ce qu’il neutralise la règle tacite de l’évitement du politique (Eliasoph, 1998) qui prévaut dans la vie sociale, ce qui a pour effet de désinhiber le conflit. Mais on ne fait pas que « politiquer » à longueur de journée sur les places puisque la trame des rassemblements se tisse au fil d’activités qui fabriquent l’occupation au quotidien comme la cuisine, le nettoyage ou la fête. Ces activités pléthoriques s’insèrent dans une économie du don qui connecte l’univers éphémère des places à leur environnement urbain. Que ce soit pour retrouver des ami·es, prendre part à une action ou simplement faire acte de présence, les places donnent lieu à une multiplicité d’usages et de régimes d’engagement.

Démocratie des places et citoyenneté critique

Les assemblées à ciel ouvert sont caractéristiques de la « démocratie de la place publique » (Göle, 2015). Celles-ci font l’objet de controverses entre les études qui insistent sur leur potentiel délibératif réel (Nez, 2013, 2018) et celles qui cherchent à dépasser cette perspective. Les premières insistent sur la pratique spécifique du consensus qui ne doit pas être confondu avec l’unanimité mais correspond en réalité à l’absence de véto d’une partie des présent·es. Les secondes mettent l’accent sur la dimension participative de ces assemblées qui s’apparentent moins à des espaces d’autogouvernement qu’à des corps pétitionnaires. Ce qui se joue dans ces rassemblements n’incarne donc pas « la démocratie en soi » (Butler, 2016) mais plutôt un moment démocratique au même titre que le rite électoral. Il n’y a donc pas à trancher entre la démocratie des palais et la démocratie des places. Ces entreprises collectives extra-institutionnelles traduisent en effet un refus collectif que les gouverné·es adressent aux classes gouvernantes ; refus qui est porteur de divisions et de conflits internes. Horizontales et sans chef·fes, ces mobilisations n’en restent pas moins traversées par des dynamiques de leadership et des luttes d’hégémonie. Le rapport aux institutions et aux partis politiques divise ces zones de friction stratégique où sont mises en débat les frontières du collectif et de la violence. Sur ce point, une perspective de genre montre que les places occupées ne sont pas à l’abri de la domination masculine qui se reproduit lors des assemblées (Razquin, 2017) ou même dans les slogans (Tuncel, 2019).

Cette forme de participation relativement spontanée et intermittente conduit à interroger la nature démocratique – au sens social du terme – de ces rassemblements au regard de leur composition sociologique. Contrastés par leurs durées et leurs masses respectives, les « mouvements » ne présentent pas non plus le même degré d’hétérogénéité sociale. La diversité des campements espagnols ou turcs contraste par exemple avec l’homogénéité d’Occupy Wall Street ou des Nuits debout plus sectorielles. Une régularité de ces rassemblements urbains réside néanmoins dans la surreprésentation de jeunes diplômés issus des classes moyennes et des professions intellectuelles souvent mises à l’épreuve par la précarité. Mais l’hypothèse d’une mobilisation par le déclassement reste limitée si on tient compte de la présence récurrente d’autres groupes sociaux et des parcours d’engagement individuels.

Une propriété remarquable des occupations de places reste en effet de rassembler sur un même espace des novices et des virtuoses de l’action collective. Les places publiques se muent alors en sites d’activation ou d’acquisition de savoir-faire et de compétences tout en bousculant les habitus militants. Cette alchimie entre usual suspects et outsiders distingue ce type de rassemblements des mouvements d’occupation au long cours comme les zones à défendre mais aussi des campements altermondialistes qui servaient de base-arrière aux activistes lors des contre-sommets. Davantage que des mouvements structurés dans le temps, les rassemblements de places correspondent à des moments où un « espace des mouvements sociaux » (Mathieu, 2007) se matérialise tout en se fluidifiant avec de nouvelles recrues. La mise en sommeil des appartenances partisanes et la proscription des attitudes prosélytes offrent alors une clef de lecture féconde pour saisir le phénomène « mouvementiste ». Au printemps 2013 à Istanbul, les partis et organisations de jeunesse de l’opposition sont ainsi priés de battre pavillon sur la place Taksim qui borde le parc Gezi.

Ces rassemblements polyfocalisés et bigarrés questionnent également le rapport entre ville, démocratie et mouvements sociaux ; ils portent au jour une citoyenneté qui s’exerce collectivement par la contestation. On peut parler d’une citoyenneté critique qui ne requiert aucun titre préalable mais se construit par l’action collective. L’occupation de place apparaît alors comme un geste critique au sens du refus de se laisser gouverner que ce soit par la dette, l’autoritarisme ou la dérégulation (Hayat, 2020). Il ne s’agit pas seulement de deviser à ciel ouvert dans les assemblées ou de défendre la place contre les tentatives d’expulsion. La participation prend également une dimension de représentation : l’appel au « 99% » fait entendre une des nombreuses prétentions à représenter le peuple en dehors de toute procédure électorale (Saward, 2006). La combinaison de pratiques anarchisantes et d’une rhétorique populiste peut s’interpréter comme un « anarcho-populisme » (Gerbaudo, 2017) qui interroge les frontières d’une citoyenneté irréductible à l’onction électorale.

Conclusion

La contestation par l’occupation n’est pas inédite si on se réfère à des exemples comme la place Tiananmen en 1989 à Pékin ou la prise du Zocalo à Mexico en 2006. L’expression « mouvement(s) de place » n’en reste pas moins pertinente par ce qu’elle spécifie vis-à-vis d’autres répertoires d’action comme la déambulation rituelle de la manifestation.

Outre la réappropriation collective de places symboliques et centrales, l’ubiquité des rassemblements se laisse déchiffrer comme un coup tactique vis-à-vis des autorités publiques. S’engage alors une lutte contre le temps au sein de ces espaces creusets où se multiplient les interactions et s’entrecroisent les sociabilités populaires, intellectuelles et militantes. Polymorphes et mobiles, ces rassemblements se transforment ponctuellement en concerts, charivari ou actions de rue, rappelant que l’espace constitue à la fois un enjeu et une ressource cruciale pour toute mobilisation. A un niveau individuel, la participation à l’occupation s’inscrit dans un continuum d’actions collectives qui se déroulent sur ou en dehors de la place.

Du point de vue de la sociologie de l’engagement, le passage par les places produit davantage d’effets que la participation conventionnelle aux élections ou aux manifestations, en particulier sur les novices dont c’est la première expérience militante (Smaoui, 2017). Les sphères de socialisation et le degré d’exposition à l’événement sont des facteurs-clefs des effets biographiques observés. C’est aussi une spécificité d’un mode d’action qui facilite l’enrôlement en levant certains freins à l’engagement. Mais la dynamique d’agrégation (Juris, 2012) tend à s’essouffler rapidement sous l’effet de dissensions internes ou d’une répression accrue, quand ce n’est pas tout simplement la fatigue engendrée par un mode d’action chronophage.

Ces séquences contestataires et répressives coïncident aussi avec des phases de recomposition, de rétraction ou au contraire d’extension de réseaux militants notamment grâce à la participation d’outsiders de la politique de la rue. Pour qu’il soit rigoureux et heuristique, l’usage de cette expression suppose de ne pas projeter trop hâtivement un idéal de démocratie directe sur les assemblées qui ont fleuri sur les places. La temporalité explosive des « mouvements de places » n’en constitue pas moins un moment d’effervescence démocratique qui présente aussi une portée utopique. L’utopie des places n’est alors pas à entendre au sens d’un modèle idéal de société que préfigureraient les campements mais comme une critique en négatif de l’ordre social et politique.

Bibliographie

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