Définition de l'entrée

Selon les Études des sciences et des techniques, les controverses sont des moments de désaccord et conflit permettant d’étudier les objets technoscientifiques comme des réseaux d’interaction entre une multiplicité d’éléments et d’acteurs hétérogènes et d’ouvrir ces réseaux au débat et à la participation publique.

Pour citer cet article :

Venturini, T. (2023). Controverse. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/controverse-2023

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Comme pour de nombreuses expressions qui sont à la fois des concepts sociologiques et des mots du langage commun, il est difficile de définir précisément la notion de controverse. En général, une controverse est une situation de désaccord, de conflit ou de divergence qui oppose plusieurs acteurs autour d’un ou de plusieurs enjeux. Si cette définition n’est pas sans intérêt (notamment par la présence de plusieurs acteurs, d’une situation d’opposition active et d’enjeux représentant la pomme de la discorde), elle reste vague et ne permet pas de faire des controverses des objets de recherche ou des occasions de participation.

Pour dépasser cet écueil, cette entrée définit les controverses par le biais de la tradition académique qui a le plus investi cette notion : les Études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies, STS). Le champ interdisciplinaire des STS émerge dans les années 1960 à la confluence de la sociologie, l’histoire, l’anthropologie et la science politique. Dès ses débuts, cette tradition se penche sur les controverses comme des occasions pour dépasser le caractère objectivant et naturalisant des sciences et des techniques et pour analyser leurs dynamiques en tant que phénomènes sociaux. Les controverses représentent des situations ouvertes dans lesquelles le consensus technoscientifique tarde à s’établir, la balance bénéfice-risque reste indécise, les incertitudes abondent et les positions des acteurs divergent. Selon les STS, ces situations ne sont ni anormales ni malheureuses. Bien au contraire, si l’on accepte de les prendre au sérieux et de déployer patiemment leur complexité, les controverses nous offrent des occasions précieuses de recherche et de participation. C’est par ces opportunités que nous allons définir les controverses, en suivant une présentation à la fois conceptuelle et historique (se référer aussi aux excellentes définitions de Pinch, 2015 et Elam, 2023).

Les controverses pour ouvrir les sciences et les techniques

La raison la plus immédiate de s’intéresser aux controverses c’est qu’elles permettent d’observer la technoscience « en action » (Latour, 1987). L’un des principaux défis auxquels sont confrontés les sociologues et les historiens, mais aussi tous ceux qui souhaitent ouvrir la boîte noire des sciences et des techniques, est l’apparente évidence de ces objets. Dans les manuels scolaires, les théories scientifiques sont présentées comme des faits dont la vérité n’attend que d’être révélée. De la même manière, les artefacts techniques nous servent sans qu’on doive ou puisse comprendre leur fonctionnement interne ou leur processus de fabrication. Cette aura d’évidence est le résultat d’un travail de séparation (« boundary work » Gieryn, 1983) visant à protéger le travail des chercheurs des interférences externes et à simplifier nos interactions quotidiennes avec les objets technoscientifiques. Cela, cependant, entrave l’investigation sociologique et la limite à des dimensions relativement marginales, comme la carrière des scientifiques ou le fonctionnement des institutions académiques (Merton, 1973 ; Bourdieu, 2001).

Cette séparation est remise en cause à la fin des années 1960 par l’école anglaise de la Sociologie de la connaissance scientifique ou SSK (sociology of scientific knowledge). Comme son nom l’indique, la SSK vise à étendre l’analyse sociologique aux contenus mêmes des théories scientifiques. La SSK revendique un « programme fort » qui refuse de recourir aux facteurs sociaux seulement pour expliquer les échecs de la science – en acceptant, par exemple, que la tradition catholique explique l’obstination du géocentrisme, mais en présumant que l’héliocentrisme ne s’impose que par son évidence. À cela, la SSK oppose une posture symétrique qui vise à expliquer le vrai et le faux, le rationnel et l’irrationnel par le même type de causes (Bloor, 1976).

Les controverses deviennent alors des occasions de rétablir cette symétrie. En investiguant les situations dans lesquelles la vérité scientifique est encore incertaine, elles permettent d’observer comment la résolution des disputes scientifiques repose sur une variété de facteurs. En analysant une controverse sur les ondes gravitationnelles, Harry Collins (1975) montre, par exemple, comment aux frontières de la recherche, les chercheurs sont souvent confrontés à une situation de « régression de l’expérimentateur » : d’une part, ils ne peuvent pas s’appuyer sur l’expérience pour confirmer la théorie, car les résultats sont encore divergents ; d’autre part, ils ne peuvent pas utiliser la théorie pour trier les résultats, car cette première n’est encore qu’une hypothèse. Un argument très proche se retrouve dans l’analyse de Thomas Kuhn (1983) des révolutions scientifiques comme des situations dans lesquelles deux paradigmes incommensurables s’opposent sans que la méthode scientifique puisse trancher entre les deux. Les révolutions scientifiques et, à moindre échelle, les controverses scientifiques montrent que le progrès et la résolution des débats scientifiques nécessitent toujours l’intervention des d’arguments et alliances hétérogènes et qui étendent les frontières de la science.

Dans les années 1980, les STS se tournent vers la construction sociale des technologies (Social Construction of Technology, SCOT). Là où la SSK avait contesté la description de la connaissance scientifique comme simple dévoilement des lois naturelles, la SCOT remet en question l’idée d’une innovation technique guidée par une simple recherche d’efficacité. Selon la SCOT, les technologies se développent par l’interaction et la compétition entre une variété d’acteurs sociaux dont les agendas sont favorisés ou entravés par les différentes technologies (Bijker et Law, 1992). Trevor Pinch et Wiebe Bijker (1987) ont fourni un exemple de ces processus en analysant les controverses autour de l’introduction du vélo. Dans cette analyse, les auteurs décrivent une longue phase de « flexibilité interprétative » durant laquelle différentes conceptions de vélos s’affrontent sans qu’on puisse savoir laquelle sortira gagnante, suivie d’une phase de « fermeture et de stabilisation » dans laquelle le design à roues symétriques s’impose comme la norme unique. Le passage d’une phase à l’autre ne se produit pas sous l’impulsion de la seule efficacité, mais résulte de l’interaction entre une multitude d’acteurs : des longues jupes féminines (mal adaptées à la pratique du vélo), à l’émergence du cyclisme comme sport (permettant de comparer la vitesse des modèles), jusqu’à la chambre à air (compensant les vibrations des roues de petit diamètre).

En exposant le caractère social et des sciences et des techniques, la SSK et la SCOT ouvrent la voie à un nouveau genre de recherche qui allait se développer dans les vingt années suivantes sous le nom d’ « études de laboratoire » (Latour et Woolgar, 1979 ; Knorr-Cetina, 1981 ; Lynch, 1985,). S’inspirant de l’ethnométhodologie (Garfinkel, 1967), ces études proposent d’observer méticuleusement les pratiques des laboratoires scientifiques et des départements recherche et développement industriel. Ces observations de première main prolongent la transition vers une vision moins épurée de la technoscience, capable de prendre en compte une variété d’éléments hétérogènes allant des instruments de mesure, à la réputation des scientifiques, des financements de recherche aux méthodes de calcul, des archives de données aux pratiques de publication.

Ces mélanges de science, technologie et société deviennent, dans les années 1980 et 1990, l’objet de la théorie de l’acteur-réseau ou ANT (Actor-Network Theory), développée en France autour de chercheurs comme Michel Callon et Bruno Latour (2005). L’ANT complète l’effacement de la frontière entre technoscience et société et constitue un pont vers la prochaine fonction des controverses. En généralisant le principe de symétrie des SSK (Callon, 1981 ; 1984), l’ANT montre que non seulement les facteurs sociaux sont cruciaux dans la technoscience, mais aussi que les objets scientifiques et techniques sont des acteurs sociaux à part entière (Latour, 1991 ; 1988)

Les controverses pour débattre de la technoscience

En plus de révéler le rôle des sciences et des techniques en tant qu’objets et sujets sociaux, les controverses constituent une occasion de participation et débat public. La réflexion STS sur ce sujet se définit en opposition à l’idée d’un deficit model, la conviction (toujours fortement répandue parmi les scientifiques et les décideurs politiques) que l’ignorance constitue la principale, sinon la seule, raison d’opposition à la science et de la technologie. Déjà dans les années 1970, Dorothy Nelkin (1971 ; 1979) montrait comment la plupart des controverses ne résultaient pas d’un manque d’information, mais d’une mauvaise communication focalisée sur les détails techniques plutôt que sur les questions politiques et culturelles au cœur des disputes.

Contrairement aux attentes du deficit model, une plus grande compréhension scientifique peut amener à une plus forte demande de participation et par cela à augmentation des tensions. Un exemple de cela est offert par les recherches de Steven Epstein (1996) sur l’activisme autour du SIDA. Par leur refus d’assumer le rôle passif de patients, les malades-activistes ont dans les années 1980 fini par obtenir l’ouverture des protocoles de recherche sur les médicaments expérimentaux. Un cas analogue est étudié par Michel Callon et Vololona Rabeharisoa (2007) dans la recherche sur les maladies neuromusculaires. Ces maladies étaient largement ignorées de la recherche médicale en raison de leur complexité et de leur faible retour sur investissement. Pour contrer cet oubli, les familles des patients ont pris en charge une série d’activités normalement exercées par le corps médical, en organisant la collecte des données, en identifiant et diffusant la littérature scientifique et en assurant la collecte de fonds.

Un exemple moins heureux d’interaction entre expertise scientifique et mobilisation publique est offert par l’étude de Brian Wynne sur les controverses déclenchées par l’arrivée du nuage radioactif de Tchernobyl dans la région rurale de Cumbria et par l’interdiction de la vente de moutons déclenchée par cela. Au début, les éleveurs étaient plutôt favorables à cette interdiction et disposés à supporter les coûts nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire. Pourtant, au fur et à mesure que les mois passaient et que leur connaissance de la situation augmentait (l’inverse d’un déficit de connaissances), les éleveurs commencèrent à se méfier de plus en plus des experts officiels, découvrant que leurs analyses ignoraient plusieurs éléments fondamentaux du contexte physique et économique de la région. Le savoir profane était méprisé par les experts qui refusaient obstinément de reconnaître les éleveurs comme des acteurs légitimes. La situation finit par dégénérer en conflit ouvert et générer une méfiance diffuse envers les institutions scientifiques britanniques.

Controverses et participation

Les controverses donc ne sont pas seulement des occasions de recherche académique, mais aussi des espaces de discussion et de réflexion collective autour des enjeux de sciences et des techniques. Les objections et les résistances des parties prenantes, si correctement prises en compte, peuvent produire des solutions scientifiques et technologiques plus robustes. Loin d’être une entreprise uniquement académique, l’étude de controverses peut donc contribuer au débat public, mais avec une posture particulière qui découle de son intérêt pour la multiplicité des acteurs, des intérêts, des positions et des idées qui accompagnent la vie sociale des sciences et des techniques. L’étude de controverses ne vise pas à trancher une dispute, proposer une solution, ou suggérer un compromis. Elle vise, au contraire, à ralentir et complexifier le chemin de la prise de décision afin d’assurer que tous les points de vue sont respectés et pris en compte.

Née dans le cadre des études de sciences et de techniques, la cartographie des controverses est une méthode développée précisément avec l’objectif d’explorer et décrire la complexité des conflits sociotechniques contemporains. Elle propose une série de techniques d’investigation et de discussion qui peuvent être déployées pour comprendre et accompagner le débat social (Venturini et Munk, 2021). La cartographie des controverses, cependant, n’est pas une forme de gestion des risques, qui supposerait que les conflits technoscientifiques peuvent être anticipés et maitrisés. Les controverses ne peuvent pas être gérées. Au mieux, elles peuvent être canalisées dans des espaces qui facilitent leur discussion (conférences scientifiques, offices de brevets, commissions parlementaires…) mais sans assurance de résolution. En France, par exemple, l’organisation de dizaines de conférences citoyennes et la mise en place d’instances indépendantes n’ont pas empêché des centaines de faucheurs volontaires de détruire des champs expérimentaux d’OGM en signe de désobéissance civile. Ce que l’analyse des controverses peut offrir dans ces situations, ce n’est pas d’apprivoiser les conflits sociaux, mais simplement de mieux les comprendre.

Cela ne rend pas le détour par les controverses moins intéressante, comme le démontre par exemple l’expérience du Conseil économique, social et environnemental en France (Badré, 2020), mais demande une dose de patience (pour le travail de dénouement que les controverses requièrent) et d’acceptation des incertitudes et du manque de consensus. Les controverses nous rappellent que beaucoup de situations de notre vie collective nous obligent à prendre des décisions urgentes en absence d’un consensus entre experts et avant l’établissement d’une vérité scientifique unique. Face à la perte de biodiversité, au changement climatique, aux pandémies, aux inégalités de richesse et à la discrimination ethnique et sexuelle, nous n’avons tout simplement pas le temps d’attendre un consensus scientifique sur les solutions, qui pourrait ne jamais venir. Comme l’ont noté Harry Collins et Robert Evans, « les décisions doivent être prises avant que la poussière scientifique ne soit retombée, car le rythme de la politique est plus rapide que le rythme de la formation du consensus scientifique » (2002).

Inutile de le nier, les controverses nous mettent dans des situations difficiles. Et pourtant, comme cette entrée espère l’avoir montré, elles nous permettent aussi d’obtenir une vision plus réaliste et plus précise des sciences et des techniques et de rendre les débats qui les concernent plus ouverts et inclusifs.

Bibliographie

Badré, Michel. 2020. “Étude Sur La Méthode d’analyse Des Controverses Au Sein Du CESE.”

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Gieryn, Thomas F. 1983. “Boundary-Work and the Demarcation of Science From Non-Science: Strains and Interests in Professional Ideologies of Scientists.” American Sociological Review 48 (6): 781–95. https://doi.org/10.2307/2095325.

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