Définition de l'entrée

Le communalisme est une théorie politique qui défend la commune comme unité politique principale, où le pouvoir serait exercé en démocratie directe sous la forme d’assemblées populaires locales, ouvertes à toutes et tous, qui se confédéreraient entre elles. Murray Bookchin (1921-2006), en est le principal théoricien.

Pour citer cet article :

Sauvêtre, P, Van Outryve, S. (2022). Communalisme. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/communalisme-2022

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Le communalisme est une théorie politique qui pose deux questions corrélées : celle de la principale unité politique permettant à un peuple de s’autogouverner et celle du mode d’exercice du pouvoir. Elle répond en défendant la commune comme unité politique principale, où le pouvoir serait exercé en démocratie directe sous la forme d’assemblées populaires locales, ouvertes à toutes et tous, qui se confédéreraient entre elles.Nous présentons d’abord le communalisme tel que le conçoit le penseur américain Murray Bookchin (1921-2006), son principal théoricien, puis d’autres usages de ce concept qui permettent de discuter sa théorie.

Le communalisme selon Murray Bookchin

Le projet politique du communalisme

Le communalisme, au sens de Bookchin, est une théorie politique proposant de prendre la commune comme unité politique principale, plutôt que l’État-nation, afin d’assembler le peuple pour exercer directement le pouvoir, plutôt qu’au travers du gouvernement représentatif. A cet échelon, envisagé de manière générique, les communautés pourraient s’auto-organiser pour délibérer et décider collectivement sur les affaires publiques au moyen d’assemblées populaires qui fonctionneraient en démocratie directe et en face-à-face (Bookchin, 1987 ; 2015 ; Biehl, 1997). Pour les questions qui dépassent les limites de la commune, le communalisme propose que ces municipalités autonomes s’organisent sur le modèle du confédéralisme. Il s’agit de créer un réseau de conseils confédéraux pour coordonner et administrer les décisions prises par les assemblées, par l’intermédiaire de personnes désignées comme déléguées et dotées de mandats impératifs (conférant à la personne mandataire l’autorité de prendre une décision selon les instructions données par le mandant) et révocables (permettant la destitution du ou de la mandataire en cas de non-respect des termes du mandat).

Cette proposition politique remet en question le paradigme représentatif autour duquel s’articule notre système politique moderne et rejette dans l’État la relation hiérarchique d’obéissance entre classes gouvernante et gouvernée, découlant de l’asymétrie dans le pouvoir de prise de décision politique. Au modèle du gouvernement étatique (statecraft) dans lequel l’État est compris « comme un système de gouvernance hautement professionnalisé » (Bookchin, 1987 : 35) et dans lequel une classe de personnes professionnelles de la politique décide des affaires publiques, il oppose la politique, définie comme « l’arène civique et les institutions par lesquelles les individus gèrent démocratiquement et directement les affaires de leur communauté » (Bookchin, 2015 : 11).

Au niveau stratégique, le communalisme vise à remplacer les structures étatiques par une confédération d’assemblées démocratiques populaires basées sur les quartiers, villages et villes. Le projet communaliste cherche à faire émerger une situation de double pouvoir, c’est-à-dire de compétition pour la légitimité politique, entre, d’un côté, la confédération de communes organisées en assemblées populaires, et, de l’autre, l’État. Pour construire ces communes autogérées en assemblées populaires locales, Bookchin propose deux voies stratégiques. La première est extra-institutionnelle et consiste en la création d’institutions alternatives que sont les assemblées populaires, à côté des institutions classiques de l’État, qui permettraient aux communautés de s’organiser en démocratie directe, de répondre collectivement à leurs besoins et de créer un contre-pouvoir. Cette première voie est par exemple adoptée par des mouvements sociaux en Amérique du Nord qui se sont fédérés à l’occasion du Congrès organisé par le collectif Symbiosis (Durand-Folco et Van Outryve, 2020). La seconde voie stratégique est institutionnelle et vise à faire élire aux élections municipales des personnes qui lieraient leur mandat officiel aux décisions d’une assemblée populaire extra-institutionnelle (Van Outryve, 2019). Elle a notamment été empruntée par une partie du groupe des Gilets jaunes de Commercy (Gourgues, 2020). Pour finir, le projet communaliste a également été adapté par le mouvement de libération nationale kurde pour former le « confédéralisme démocratique », qui est pratiqué au Rojava depuis 2012 dans le contexte particulier de la guerre civile en Syrie.

Communalisme, municipalisme libertaire et (néo-) municipalisme

Le terme « communalisme » est souvent utilisé de manière interchangeable avec celui de « municipalisme libertaire », appellation qu’utilise Bookchin dans les premières théorisations de son projet politique (Bookchin, 1984). Il aura cependant recours de plus en plus au terme de « communalisme » et lui donnera la primauté lors de la publication de son essai « Le projet communaliste » en 2002, pour prendre ses distances avec l’anarchisme. Même s’il partage avec ce dernier courant un anti-étatisme résolu, Bookchin a cherché à démarquer le communalisme des tendances individualistes et anti-institutionnelles de l’anarchisme pour s’inscrire dans la tradition plus ample de la citoyenneté insurrectionnelle démocratique et confédérale (la « Commune des communes ») qui traverse l’histoire des révolutions européennes (Bookchin, 1996-2005). Il n’abandonne pas le municipalisme libertaire mais le redéfinit alors comme la « praxis » du communalisme. Autrement dit, le municipalisme libertaire est la pratique de la libération de la municipalité vis-à-vis de l’État. Ce processus de libération mènera au communalisme comme « politique » des assemblées populaires des communes libres confédérées (Bookchin, 2015 : 22).

Si la distinction entre communalisme et municipalisme libertaire met en jeu des inflexions dans la vision de Bookchin, la distinction entre le communalisme et le (néo-)municipalisme se situe quant à elle dans la différence du rapport au pouvoir d’État. Incarné notamment depuis 2015 par la plateforme citoyenne Barcelona en  Comú, le néo-municipalisme se caractérise par le double objectif de la mise en place de politiques progressistes, à l’instar du municipalisme historique (Dogliani, 2018), et d’un changement radical dans la manière de faire de la politique (Roth, 2019 : 1), qui prend notamment la forme du maintien d’un lien fort avec les mouvements sociaux afin de soutenir le réformisme radical d’élu·es issues de listes citoyennes (Hamou, 2021). Mais il ne se donne pas pour autant les moyens de remettre en cause la souveraineté du pouvoir d’État (Cossart et Sauvêtre, 2020). A l’inverse, c’est à la question centrale de l’asymétrie dans la structuration du pouvoir politique entre classes gouvernante et gouvernée que s’attaque le communalisme en proposant de substituer les organes municipaux du pouvoir d’État par le pouvoir populaire de l’assemblée.

Démocratie directe au sens communaliste et théories de la démocratie directe, participative et délibérative

Reposant sur l’assemblée populaire comme lieu de délibération et de décision collective et en face-à-face, la démocratie directe au sens communaliste permet d’articuler démocratie délibérative et démocratie directe. En effet, la démocratie directe est rendue possible par l’unité politique du communalisme qu’est la municipalité. Elle répond ainsi à une des critiques adressées à la démocratie directe traditionnelle comme le référendum, ne prévoyant pas de processus de formation collective de la volonté.

La démocratie directe au sens communaliste repose cependant sur une logique radicalement différente de celle des conceptions classiques de la démocratie directe ou participative. Ainsi, même si la démocratie directe traditionnelle permet à la population d’exercer directement le pouvoir sur une question particulière au travers d’un référendum (d’initiative citoyenne ou non), elle s’exerce selon les formes, procédures et cadres fixés par le gouvernement représentatif. De même, les dispositifs participatifs tels que les assemblées tirées au sort, les budgets participatifs ou les jurys citoyens, possèdent soit uniquement un pouvoir consultatif, soit un pouvoir de décision extrêmement restreint défini par le gouvernement représentatif.

Au-delà de Bookchin : du communalisme socialiste à la politique des communs

Si Boockhin est le penseur qui a produit la théorisation la plus élaborée du communalisme, d’autres usages du concept existent et permettent de discuter ses propositions.

Le communalisme médiéval selon Peter Blickle

L’historien allemand Peter Blickle a proposé pour la première fois en 1981 le concept de « communalisme », par lequel il désigne le processus historique d’imposition de la commune comme « principe horizontal à l’intérieur du système socio-politique » (Blickle, 1998 : 12) entre le XIIIe et le XVIIIe siècle en Europe centrale (Allemagne, Suisse et Autriche). Il s’agissait de remédier avec ce concept à l’insuffisance du concept marxiste de féodalisme, incapable selon lui de rendre compte des transformations qui se sont produites à l’échelle des villes et des villages. Et pour cause, l’émergence et le développement de la commune – comme forme d’association politique reposant sur le partage de droits et d’obligations entre l’ensemble de ses membres pour régler leurs propres affaires, dotée d’une assemblée communale, mais aussi comme espace économique d’organisation du travail indépendant des bourgeois et des paysans – est ce qui a le plus souvent servi de base pendant toute cette période à la résistance au féodalisme. Le conflit entre le féodalisme et le communalisme est finalement « l’antagonisme crucial dans la sphère politique » (ibid. : 7) au cours de l’histoire qui sépare l’époque médiévale de l’époque moderne, davantage que l’opposition conventionnelle entre féodalisme et capitalisme, ce qui rejoint les développements de Bookchin (1987).

Le communalisme socialiste au XIXe siècle

Ceci étant, ce n’est pas à l’époque médiévale, mais bien à la Commune de Paris de 1871 (Cossart, 2021) et au communard Gustave Lefrançais que Bookchin a emprunté le terme de communalisme (Sauvêtre, 2021). Cependant, le communalisme pour Lefrançais désignait-il exactement ce qu’a construit Bookchin en se référant à lui ? Dans une série de textes intitulée « La Commune et la Révolution » publiés dans La Commune : revue socialiste en 1874, Lefrançais définissait le communalisme par la « double suppression » du gouvernement dans l’ordre politique et du salariat dans l’ordre économique, c’est-à-dire la substitution à l’action gouvernementale de la « participation directe de tous les intéressés dans la gestion de la chose publique » et la « révolution sociale » par la fédération des « groupes travailleurs des villes et des campagnes » élaborant « les pactes d’association tant régionale que nationale, tant au point de vue de leurs intérêts locaux qu’à celui du libre jeu de ces intérêts, dans la fédération générale, composée de ces divers groupes » (Lefrançais, 2018 : 400, 405, 414). Pour Lefrançais, un·e communaliste n’intervient donc pas uniquement dans l’arène de l’espace public en tant que concitoyen·ne doté d’un droit égal à participer au pouvoir politique, comme chez Bookchin, mais aussi dans l’arène sociale en tant que travailleur·euse nouant des « pactes d’association » dans la commune.

Cette différence, on en peut mesurer l’importance en se tournant vers les origines de la conception du communalisme de Lefrançais, qui n’était pas en réalité un précurseur, mais un héritier et un continuateur du mouvement socialiste qu’il avait traversé depuis 1848. Il y eut en effet une élaboration collective et progressive du communalisme au sein du mouvement socialiste français, qui s’est notamment cristallisée au tournant des années 1850 avant de s’enrichir jusqu’en 1871 en influençant une partie des communard·es. Deux significations et deux pratiques de la commune vont ainsi s’agréger au XIXe siècle dans le mouvement socialiste. Premièrement, la « commune sociale » (ou « sociétaire ») a été réfléchie par Fourier et les fouriéristes comme l’espace de l’organisation du travail par la méthode de l’association des diverses fonctions sociales. La pratique de l’associationnisme ouvrier qui essaiera de se structurer après 1848 sera marquée par cette conception. Deuxièmement, après la répression de l’insurrection parisienne de juin 1848 et la prise de conscience consécutive de l’impossibilité de réaliser le socialisme dans le cadre d’un État-nation centralisé autoritaire, fût-il républicain, la construction d’un débat (incluant Rittinghausen, Considérant, Pecqueur, Millière, Déjacque et un collectif autour du député ouvrier Benoît (Fauconnet, 2021)) sur le « gouvernement direct » ou la « législation directe » va proposer de faire de la commune politique à travers les « assemblées législatives communales » (Millière, 1851 : 36) l’organe de la prise des décisions politiques en République. Le travail de Proudhon sur le fédéralisme (1863) viendra ensuite ajouter une nouvelle pierre à l’édifice du communalisme socialiste. En somme, le projet d’une République à la fois démocratique sur la base de la législation directe des assemblées communales confédérées, et sociale sur la base de la fédération communale des associations ouvrières, fut bien à l’ordre du jour à partir de 1850 et réinvesti au moment de la Commune de Paris.

Le communalisme comme politique des communs

Ce communalisme socialiste qui institue le doublet de la commune sociale par les associations ouvrières, et de la commune politique par l’assemblée communale, répond à un problème que pose l’inspiration dans la polis grecque de la vision de Bookchin : celui de l’exclusion induite de l’assemblée de tous ceux – et surtout de toutes celles – qui se doivent de garantir les conditions sociales de reproduction de la vie politique dans l’assemblée. A cet égard, ce dernier ne rompt pas avec un certain libéralisme qui fait du citoyen ou de la citoyenne libre de l’assemblée un individu abstrait doté a priori de compétences rationnelles et pratiques. Un communalisme socialiste fera au contraire des associations ouvrières solidarisées entre elles les conditions de l’assemblée communale politique, ce qui, en transposant cette réflexion dans le vocabulaire et l’expérience des mouvements contemporains, revient à faire des communs – productifs aussi bien que reproductifs – des formes sociales indissociables de l’assemblée communale politique. A ce propos, il est intéressant de faire remarquer qu’en plaidant, dans une perspective féministe, pour l’institution du travail reproductif assigné aux femmes dans des communs, Silvia Federici mobilise, outre la formule de « politique des communs », le terme de « communalisme » pour désigner un mouvement organisé de développement généralisé des communs (Federici, 2019). Ce communalisme socialiste, basé sur la diversité de communs coordonnés entre eux dans une commune sociale, a ceci de féministe que l’institution du travail reproductif comme commun implique à l’intérieur la co-participation des hommes et des femmes aux tâches reproductives, et à l’extérieur la suppression de la hiérarchie entre travail reproductif et travail productif par l’association complémentaire du commun reproductif à tous les autres communs de la commune. Quand elle se sert du terme de communalisme, Federici ne convoque cependant pas la dimension de politique communale qui est au cœur de l’usage de ce terme chez Bookchin. Or, c’est bien la démocratie directe au sens communaliste qui est vue aujourd’hui par certains mouvements engagés dans le développement des communs – que cela soit le groupe « Nantes en commun·e·s » (sic) ou celui des Gilets jaunes communalistes de Montreuil – comme le levier de l’institution de nouveaux communs. Complétant le confédéralisme démocratique, le communalisme est ainsi en train de se redéfinir en pratique comme la politique des communs, au sens où le mot « politique » signifie strictement la mise en place de contre-institutions communales distinctes de l’État. Il s’ensuit une nouvelle pratique stratégique dialectique de développement mutuel des communs par la commune et inversement, tendu vers l’horizon d’une Commune de communs.

***

Le terme « communalisme » s’ancre dans une longue tradition démocratique et socialiste considérant la commune comme unité politique principale pour qu’un peuple s’autogouverne. Bien qu’il puisse revêtir un sens différent dans d’autres sociétés (il dénote par exemple une tendance sectaire en Inde), ce terme, considéré dans son rapport aux autres approches théoriques et pratiques de la démocratie participative et du (néo-)municipalisme, s’en différencie par l’objectif d’instituer un mode d’exercice du pouvoir en rupture avec la souveraineté de l’État, et prend aujourd’hui des formes enrichies par le développement des communs.

Bibliographie

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Millière, Jean-Baptiste. 1851. Constitution de la Démocratie ou le Gouvernement direct du Peuple par lui-même. Paris : Librairie de la propagande démocratique et sociale européenne.

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