Définition de l'entrée

Sens 1 : Les civic tech, technologies devant permettre aux citoyen·nes de s’engager pour contribuer aux décisions publiques. Ces plateformes en ligne et applications mobiles proposent de s’informer, communiquer, s’exprimer, débattre, voter, signer une pétition, s’organiser, etc.

Sens 2 : La civic tech, un groupe d’acteur·rices des secteurs privé et public intéressés à la promotion et à l’usage de technologies numériques dans les démarches de participation citoyenne, dans une perspective de modernisation de l’action publique.

Pour citer cet article :

De Feraudy, T. (2022). Civic tech. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/civic-tech-2022

Citer

En janvier 2019, le Président de la République Emmanuel Macron lance le Grand Débat National, une expérimentation de consultation citoyenne d’une ampleur inédite, présentée comme une réponse aux mobilisations des Gilets jaunes. Aux côtés des prestataires traditionnels (agences de conseil en participation citoyenne et en communication, instituts de sondage), deux entreprises de la civic tech participent à la mise en œuvre du dispositif : une start-up collecte les contributions citoyen·nes via une plateforme en ligne, et un cabinet de conseil en « intelligence collective » réalise une synthèse des contributions. Comment ces deux structures, présentes depuis moins de cinq années sur ce marché, sont-elles devenues suffisamment légitimes pour médier la relation entre citoyen·nes et gouvernement ?

Pour répondre à cette question, il faut s’intéresser à la coalition de cause qui, depuis le milieu des années 2010, construit un problème public autour de la civic tech et œuvre à sa reconnaissance matérielle et symbolique. Son travail permet d’instituer d’une part les civic tech comme ensemble de technologies permettant d’améliorer la démocratie, d’autre part la civic tech comme groupe de professionnel·les légitimes à accompagner les institutions publiques dans leur modernisation. En effet, à la fin des années 2010, les plateformes numériques ont pris une place centrale dans l’offre de participation publique (au sens de Gourgues, 2013). Presque toutes les métropoles et villes de plus de 100 000 habitant·es en France maintiennent une plateforme pérenne, et les outils numériques semblent incontournables pour les consultations de grande ampleur, notamment celles organisées par les ministères. Ce relatif succès de la civic tech n’était pourtant pas évident.

C’est en 2016, alors que la France s’apprête à recevoir le sommet annuel du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert, que l’on commence à parler de civic tech. La doctrine du « gouvernement ouvert », initialement formulée par le gouvernement de Barack Obama en 2009, vise en effet à améliorer l’efficacité de l’action publique en la rendant plus transparente, plus participative et plus collaborative. Pour cela, les technologies numériques sont des instruments centraux, permettant d’informer et de communiquer avec les différentes parties prenantes (entreprises, associations et citoyen·nes).

A partir de cette date, le terme civic tech est utilisé pour désigner des outils très hétérogènes : en fonction des définitions,  plateformes de débat, de cartographie participative ou de consultation, outils de pétition, d’interpellation ou d’organisation de l’action collective, applications de signalement géo-localisé ou d’évaluation de l’action publique, médias en ligne, budgets participatifs, et même réseaux sociaux numériques peuvent être considérés comme en faisant partie. Par ailleurs, les porte-parole de la civic tech sont autant des haut·es fonctionnaires, des ministres ou secrétaires d’État, des élu·es à l’échelle nationale et territoriale, que des entrepreneur·ses du monde du numérique et des start-ups, des professionnel·les de grands groupes ou de cabinets de conseil, des journalistes, des membres d’associations ou de collectifs militants, ou encore des chercheur·ses universitaires (Cardon, 2019 : 277).

Ainsi, malgré la multiplication des événements dédiés, concours de financement, rapports d’analyse de think-tanks et de chercheur·ses, annuaires et recensements d’outils, la définition du terme ne fait pas consensus. En fait, c’est précisément le caractère flou de la civic tech qui va permettre son appropriation et son usage dans des contextes variés, ainsi que l’intéressement d’acteur·rices très divers à son existence et à sa reconnaissance. En particulier, le marché de la civic tech, constitué par des acteur·rices qui ne sont pas, à l’origine, des professionnel·les de la participation, ainsi que les discours de justification du milieu, vont rencontrer les intérêts et la rationalité propres à des professionnel·les de la réforme au sein de l’État (Henry et Pierru, 2012). 

Une affaire de start-ups

En important le terme civic tech en 2016, les acteur·rices s’inscrivent, autant par opportunité que par conviction, dans une double filiation. La première est celle des civic tech britanniques et étatsuniennes, des technologies numériques utilisées à des fins contestataires et d’organisation citoyenne, surtout à l’échelle locale. Ces initiatives sont soutenues par un réseau international de militant·es et des fondations philanthropiques engagées pour la transparence et de l’ouverture des données publiques[A1] , la lutte contre la corruption, ou encore la promotion du logiciel libre.

La seconde filiation est celle du monde du numérique marchand. La première cartographie de la civic tech, publiée en 2013 par la fondation étatsunienne Knight, évalue déjà le potentiel économique de ces outils, en les reliant au marché de ce qui s’appelle alors l’économie collaborative. En France, alors qu’en 2016 des individus militant pour la démocratie directe, l’émergence de candidat·es citoyens aux élections, ou encore le contrôle citoyen de l’action publique, se revendiquent du terme, quelques années plus tard, la civic tech est devenue quasi-exclusivement une affaire de start-ups. Certaines analyses interprètent cette évolution comme le dévoiement d’un mouvement militant par des entreprises (Mabi, 2021). Au contraire, notre travail de terrain montre que dès le début, les entrepreneur·ses de cause dominants de la civic tech, y compris celles et ceux qui agissent au sein de l’État ou dans des associations du secteur, portent un paradigme valorisant l’entrepreneuriat et la privatisation des problèmes sociaux.

Le terme civic tech désigne en fait un moment spécifique, celui où des individus vont choisir, pour transformer la démocratie, de créer des entreprises d’un type particulier. Les fondateur·rices d’entreprises de la civic tech ont des profils très semblables à ceux des autres créateur·rices de start-ups (Flécher, 2019). Très diplômés, principalement issus de grandes écoles (IEP et écoles de commerce), principalement des hommes et principalement en début de carrière professionnelle, ces individus présentent la création d’une entreprise comme un engagement (de Feraudy, 2019).

Il faut prendre au sérieux ce choix du modèle entrepreneurial, qui n’est pas uniquement lié à des intérêts financiers. Si certains entrepreneur·ses le présentent comme une déviation par rapport à la trajectoire qu’ils et elles envisageaient, il semble au contraire que ce modèle fournisse une carrière d’engagement tout à fait cohérente avec leurs dispositions et leur « vocation à la morale » (Agrikolianski, 2001). Dans un autre contexte, ces individus auraient pu s’orienter vers la fonction publique ou le monde associatif. Cependant, les projets de civic tech se créent à un moment où le modèle entrepreneurial s’impose dans ces deux mondes (Hély, 2009) et se combine avec une privatisation croissante des problèmes sociaux. Avec la remise en cause de l’infaillibilité de l’État dans le domaine de la participation citoyenne, comme dans d’autres (environnement, emploi, humanitaire, etc.), les entreprises sont perçues comme des acteurs à part entière de la poursuite de l’intérêt général (Lee, 2015).

Que les entrepreneur·ses de la civic tech considèrent l’entreprise comme le statut idéal pour transformer la démocratie n’est pas surprenant. Se présenter comme une start-up permet, au milieu des années 2010, de profiter de l’intérêt et du soutien matériel et politique obtenu par le monde de l’innovation numérique. La valorisation discursive de la « start-up nation » (Célérier et Arfaoui, 2021) se traduit aussi concrètement par des prix et récompenses, des investissements financiers des secteurs public et privé, l’hébergement dans des incubateurs, la reconnaissance symbolique par des élu·es, l’exposition médiatique, etc. Les entrepreneur·ses annoncent d’ailleurs ouvertement que ce statut entrepreneurial peut assurer une viabilité économique et une visibilité y compris auprès du grand public, favorisant ainsi la réussite de leur projet de mobilisation citoyenne.

Enfin, cette inscription dans le monde des start-ups, qui va se traduire aussi par le recrutement de co-fondateurs et co-fondatrices disposant de compétences techniques, permet de se positionner comme professionnel·les de la communication et du numérique. Les entrepreneur·ses du milieu vont beaucoup s’investir dans la production d’un discours public, par l’organisation et la participation à des événements, l’écriture de tribunes, et plus généralement une présence médiatique et politique importante. Dans ce discours, le monde du numérique sert de référence à la fois pour justifier le besoin d’une transformation de la démocratie, et pour construire leur légitimité à en être les accompagnateur·rices.

De nouveaux intermédiaires politiques

L’association entre numérique et démocratie n’est pas nouvelle. Au moment où l’on commence à parler de civic tech en France, au milieu des années 2010, la « crise » de la démocratie et du lien social est déjà un lieu commun. La nature, les causes, et même la réalité de cette crise ne font pas consensus, mais de nombreuses expérimentations et travaux scientifiques proposent des solutions pour y répondre. Les technologies d’information et de communication (TIC) font partie de ces solutions : mouvements citoyens, partis politiques, institutions publiques mais aussi professionnel·les de la participation (Mazeaud et Nonjon, 2018) utilisent des outils collaboratifs, des forums de débat en ligne , ou encore des réseaux sociaux numériques. Plus largement, les promoteur·rices de la démocratie électronique ou numérique ont déjà construit une promesse de démocratisation de l’accès à l’information, de la mobilisation et de la participation politique sur Internet (pour une revue des arguments et de la littérature sur le sujet, voir notamment Monnoyer-Smith et Wojcik, 2014 et Cardon, 2010).

La civic tech ne représente donc pas une nouveauté complète, ni technique, ni discursive. Ses promoteur·rices au sein de l’État, des start-up ou encore du monde associatif ou de la recherche, font du numérique la technologie incontournable pour engager les citoyen·nes, pour des raisons pratiques comme politiques. À un niveau pratique, l’argument est qu’Internet est aujourd’hui l’espace où se réalisent la plupart des activités sociales, de la consommation à la formation, en passant par les loisirs et la mobilisation. Il faudrait donc déplacer la participation citoyenne vers ce nouvel espace public. Plus encore, il faudrait se rapprocher des modalités d’expression de soi de l’ère numérique. Les outils de la civic tech permettent ainsi, par exemple, de s’exprimer en un clic, de formuler une idée en un nombre limité de caractères, d’utiliser le son, l’image et la vidéo, de commenter d’autres contributions, les évaluer, voter en direct, de partager des éléments sur les réseaux sociaux, et de faire tout cela à travers des ordinateurs, des téléphones portables ou des tablettes.

A un niveau politique, les outils de la civic tech doivent cependant se distinguer des réseaux sociaux numériques, décriés pour la teneur conflictuelle et stérile des échanges qui s’y déroulent. Pour cela, les formats de contributions, mais aussi les modalités d’animation, les règles de modération, ou les « conditions générales d’utilisation » servent à guider et à accompagner la participation citoyenne. Considérer les professionnel·les de la civic tech comme nouveaux intermédiaires (Roueff, 2013) entre citoyen·nes et gouvernant·es amène à voir ces formes d’encadrement comme une manière de réduire l’incertitude de l’interaction, notamment en définissant a priori les données à produire.

En effet, les entrepreneur·ses de la civic tech sont avant tout des professionnel·les de la communication  réalisant un travail « symbolique » essentiellement normatif (Neveu, 1994). Puisque ces acteur·rices considèrent le monde politique comme opaque, technocratique, élitiste et peu efficace, leurs services visent à faciliter l’information des citoyen·nes, mais aussi à produire des informations qui, du point de vue de ces entrepreneur·ses, permettront aux décideur·ses de prendre les bonnes décisions. Plutôt que les univers des médias, des instituts de sondages, ou encore des partis et syndicats, jugés obsolètes, c’est le monde du numérique et de l’innovation technologique qui sert de référence aux professionnel·les de la civic tech pour construire leur légitimité d’intermédiaires.

Ce monde leur fournit tout d’abord des compétences professionnelles par lesquelles se définir : communication, mobilisation et gestion de communautés, design et conception de l’expérience utilisateur (ou UX design), marketing digital, data science, etc. Il fournit aussi un modèle de collecte de données considérées comme « brutes » et produites « en temps réel », permettant d’identifier les attentes des citoyen·nes mais aussi les « signaux faibles » de l’opinion publique (Kotras, 2018). L’univers du numérique et de ses organisations idéal-typiques, les start-ups, fournit aussi des méthodes et des modèles collaboratifs, horizontaux ou « agiles », qui sont jugés pertinents pour repenser l’organisation du travail mais aussi le fonctionnement de toutes les organisations (Célérier et Arfaoui, 2021).

Plus largement, les professionnel·les de la civic tech puisent au sein du monde du numérique des références pour développer une identité professionnelle de consultant·es, d’accompagnateur·rices du changement. Il s’agit cependant moins d’accompagner les citoyen·nes vers l’empowerment que d’accompagner les institutions et les organisations dans leur modernisation (de Feraudy, 2018). Cette modernisation est entendue comme une opération de rationalisation de la prise de décision et de la gestion des organisations à travers les outils et les modèles d’organisation du monde numérique. Les professionnel·les de la civic tech vont en effet construire leur juridiction autour non seulement de la collecte, mais surtout de la synthèse des données, prenant la suite d’autres professionnel·les revendiquant le monopole de la production de l’opinion publique (Blondiaux, 1998 ; Champagne, 2015).

Dépolitiser la participation ?

L’inscription primaire des civic tech dans les mondes du conseil, du numérique et des start-ups, même si elle agit de manière différente selon les acteur·rices à différents moments, peut renforcer la dépolitisation de l’acte de participation citoyenne. Tout d’abord, elle entraîne une nouvelle forme de tropisme procédural, phénomène déjà observé dans le milieu de la participation citoyenne : les discussions autour de la civic tech sont principalement des discussions techniques autour des meilleures méthodes et des meilleurs outils (pour mobiliser les citoyen·nes, pour favoriser la délibération, pour réaliser une synthèse, etc.). Dans sa version la plus radicale, cette forme de solutionnisme technologique et méthodologique amène à l’importation pure et simple d’outils standardisés issus du monde de l’entreprise pour disrupter la participation citoyenne et l’action publique.

Par ailleurs, les acteur·rices de la civic tech, en tant qu’intermédiaires politiques, doivent démontrer une forme d’engagement pour assoir leur légitimité à mobiliser, voire à représenter les citoyen·nes. Ceci se traduit par la revendication d’un engagement apolitique pour la « démocratisation de la démocratie » (Cardon, 2019 : 277). Considérer la participation citoyenne comme un simple problème de communication et de collaboration contribue à cacher les rapports de pouvoir à l’œuvre dans la participation politique, et à empêcher d’autres formes de cadrage du problème.

Enfin, la dépolitisation de l’acte de participation est renforcée par l’accent mis sur la mobilisation de « bon·nes citoyen·nes », responsables, engagés individuellement pour changer le monde mais dégagés de toute appartenance collective, et capables de contribuer de manière informée et non-antagoniste. Ce discours, couplé avec l’usage d’une rhétorique classique de l’innovation, fait des civic tech les outils et les intermédiaires idéaux pour des dispositifs participatifs compatibles avec les réformes néolibérales de modernisation de l’action publique (Aldrin et Hubé, 2016). Les civic tech disent ainsi quelque chose de la manière dont l’objet participatif continue à être réinventé et à se renouveler par ses différentes appropriations (ou détournements).

Bibliographie

Aldrin, Philippe, et Hubé, Nicolas. 2016. « L’État participatif ». Gouvernement et action publique 2 (2) : 9‑29.

Agrikoliansky, Eric. 2001. « Carrières militantes, et vocation à la morale : les militants de la Ligue des droits de l’homme dans les années 1980 ». Revue française de science politique 51(1-2) : 27-46.

Blondiaux, Loïc. 1998. La fabrique de l’opinion : une histoire sociale des sondages. Paris : Seuil.

Cardon, Dominique. 2019. Culture numérique. Paris : Presses de Sciences Po.

Cardon, Dominique. 2010. La démocratie internet. Paris : Seuil.

Célérier, Laure, et Arfaoui, Mehdi. 2021. « La start-up comme nouvel esprit de l’action publique ? Enquête sur la startupisation de l’action publique et ses contraintes ». Gouvernement et action publique 10 (3) : 43-69.

Champagne, Patrick. 2015. Faire l’opinion : le nouveau jeu politique. Paris : Les Éditions de Minuit.

De Feraudy, Tatiana. 2019. « Les professionnels de la civic tech : de nouveaux intermédiaires politiques ? ». Dans Les intermédiaires en politique. Sous la direction de Lorenzo Barrault-Stella et Sébastien Michon. À paraître.

De Feraudy, Tatiana. 2018. « Les civic tech : des outils pour la production d’un citoyen autonome et responsable ? ». Communication au colloque Que veut dire autonomie aujourd'hui ? Genèses et usages d'un nouvel impératif d'action publique, École Doctorale de Science Politique de Paris 1/ CESSP. 

Flécher, Marion. 2019. « Des inégalités d’accès aux inégalités de succès : enquête sur les fondateurs et fondatrices de start-up ». Travail et emploi 159 (3) : 39-68.

Gourgues, Guillaume. 2013. Les politiques de démocratie participative. Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.

Hély, Matthieu. 2009. Les métamorphoses du monde associatif. Paris : Presses Universitaires de France.

Henry, Odile, et Pierru, Frédéric. 2012. « Les consultants et la réforme des services publics ». Actes de la recherche en sciences sociales 193 (3) : 4-15.

Kotras, Baptiste. 2018. La voix du web. Nouveaux régimes de l’opinion sur internet. Paris : Seuil.

Lee, Caroline W. 2015. Do-it-yourself democracy: the rise of the public engagement industry. Oxford : Oxford University Press.

Mabi, Clément. 2021. « La « civic tech » et « la démocratie numérique » pour « ouvrir » la démocratie ? ». Réseaux 225 (1) : 215-248.

Mazeaud, Alice, Nonjon, Magali. 2018. Le marché de la démocratie participative. Vulaines-sur-Seine : Éditions du Croquant.

Monnoyer-Smith, Laurence, et Wojcik, Stéphanie. 2014. « La participation politique en ligne, vers un renouvellement des problématiques ? ». Participations 1 (8) : 5-29.

Neveu, Erik. 1994. « La société de communication et ses interprètes ». Réseaux 12 (64) : 9-27.

Roueff, Olivier. 2013. « Les homologies structurales : une magie sociale sans magiciens ? La place des intermédiaires dans la fabrique des valeur ». Dans Trente ans après La Distinction de Pierre Bourdieu. Sous la direction de Philippe Coulangeon et Julien Duval : 153-164 Paris : La Découverte.

Ressources associatives :

Décider ensemble, 2022, Observatoire des civic tech et de la démocratie numérique (URL : https://deciderensemble.com/observatoire/), 2019,  Cartographie de la civic tech en France (URL : https://deciderensemble.com/wp-content/uploads/2023/05/Cartographie_civic_tech_Decider_ensemble_2018.pdf)

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