Définition de l'entrée

Sens 1 : On qualifie une assemblée de « générale » pour souligner qu’elle réunit toutes les personnes concernées par l’objet traité, ou du moins qu’elle leur est ouverte en droit. Réunion de toutes les parties prenantes d’une institution : assemblée générale des adhérentes et adhérents d’une association, des membres d’une coopérative ou des actionnaires d’une entreprise.

Sens 2 : Réunion, en principe souveraine, des grévistes d’un même lieu de travail. Dans le cadre d’un mouvement social, réunion des personnes engagées dans la mobilisation ou susceptibles de le faire, qu’elles soient ou non membres d’une organisation.

Pour citer cet article :

Le Mazier, J. (2022). Assemblée générale. In G. Petit, L. Blondiaux, I. Casillo, J.-M. Fourniau, G. Gourgues, S. Hayat, R. Lefebvre, S. Rui, S. Wojcik, & J. Zetlaoui-Léger (Éds.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition). GIS Démocratie et Participation.
https://www.dicopart.fr/assemblee-generale-2022

Citer

L’expression courante d’ « assemblée générale » (AG) se charge d’enjeux relatifs à la participation dès lors qu’on s’intéresse à son usage dans les mouvements sociaux, et plus précisément dans les grèves. En effet, depuis les premières grèves en France au début du XIXe siècle, les grévistes donnent régulièrement le nom d’ « assemblée générale » à leurs réunions. Cette forme d’organisation est aujourd’hui privilégiée dans nombre de mobilisations, que l’on pense aux AG étudiantes, réunissant jusqu’à plusieurs milliers de personnes en 2006 contre le contrat première embauche (CPE), à celles de Nuit Debout, dans le sillage de la lutte contre la loi Travail (2016), aux assemblées féministes ou à celles de certains Gilets jaunes. C’est la scène où se noue, pour l’activité contestataire, la question de la participation des profanes, et notamment de celles et ceux qui ne font pas partie des organisations qui y sont impliquées, à commencer par les syndicats. Du rôle qui lui est donné, par rapport aux autres instances que peuvent être les organisations, ou des comités plus restreints de délégué·es ou de meneurs, dépend le degré de participation de la « base » de la mobilisation. Elle pose ainsi la question de la démocratie dans les mouvements sociaux.

Autour de la forme de l’AG s’articulent donc des problématiques qui se situent au croisement des recherches sur la participation et la délibération et de la sociologie des mouvements sociaux, comme c’est le cas pour la réunion publique et le meeting (Cossart, 2011). D’un côté, elle peut être envisagée dans le cadre de l’ensemble des dispositifs mis en place pour favoriser la participation des citoyens et citoyennes, à côté de ceux institués par les pouvoirs publics. De l’autre, est elle redevable d’une analyse qui la situe au sein du répertoire de l’action collective (Tilly, 1986) des mobilisations en France, si l’on entend par là l’ensemble des modes d’action régulièrement utilisés par les acteurs contestataires sur une période donnée, et plus précisément de leur répertoire organisationnel (Clemens, 1993), c’est-à-dire des formes d’organisation qui leur sont familières.

L’exploration des usages des AG dans les mobilisations renvoie ainsi à la problématique des rapports ambigus entre le monde de la démocratie participative et délibérative et les mouvements sociaux (Neveu, 2011). Les deux semblent converger dans des pratiques de participation des non-professionnels de la politique. Mais en même temps, les dispositifs institués par les pouvoirs publics ont potentiellement pour effet de canaliser ou d’encadrer les pratiques contestataires. Les mouvements sociaux, quant à eux, ont parfois développé leurs propres procédures participatives ou délibératives, avec des formes d’organisation « à la base », « horizontales » ou de démocratie directe, comme les AG, mais aussi les forums sociaux, les collectifs ouverts, les réseaux, etc. On peut alors se demander si ces instances relèvent d’une même logique pratique et idéologique que les dispositifs institués par les pouvoirs publics, ou s’il n’y a qu’un rapport d’homonymie entre la « participation » permise par les unes et les autres.

Réunion d’information ou espace de délibération ?

L’examen de l’évolution des AG dans les mobilisations laisse entrevoir l’ancienneté des pratiques participatives contestataires, de même que l’étendue des usages qui peuvent en être faits. On peut y distinguer quatre temps, qui épousent les contours de l’histoire de la grève et du syndicalisme en France (Sirot, 2002, 2011).

La réunion et l’association ont longtemps été juridiquement confondues ; de la même façon, du côté du monde du travail, la grève, l’assemblée générale et le syndicat sont des notions qui s’affirment au cours du XIXe siècle, tout en étant réunies sous le terme de « coalition » depuis la loi Le Chapelier du 14 juin 1791 qui en fait un délit, jusqu’à son abrogation en 1864. Elle interdit aussi bien les « délibérations » (dans ses articles 2 et 4) entre travailleurs que leurs organisations et l’action de grève elle-même, qui existent comme un continuum de pratiques interdites et cachées, même si le terme d’ « assemblée générale » est alors bien utilisé en tant que tel. À partir de 1864 en revanche, les AG sortent de la clandestinité. Jusqu’à la première guerre mondiale, elles s’imposent comme les instances souveraines de la grève. Elles se réunissent régulièrement, parfois quotidiennement ; elles contrôlent l’éventuel comité de grève et peuvent remettre en cause, parfois de façon houleuse, les décisions des meneurs, des délégués, voire des syndicats lorsqu’ils existent. Le développement de ces derniers, notamment dans l’entre-deux-guerres, ouvre cependant un troisième moment de l’histoire de l’AG. Jusqu’en mai-juin 1968, ce sont bien davantage les syndicalistes de l’entreprise qui décident de la conduite de la grève. Dans ce cadre, les AG demeurent une pratique récurrente, mais elles sont plutôt un lieu où les syndicats informent les grévistes, sont peu contestés, et font entériner et légitimer leurs propositions par l’ensemble du groupe.

Le mouvement de mai-juin 1968 marque de ce point de vue un tournant tant quantitatif que qualitatif. La forme de l’AG sied particulièrement à ce moment de prise de parole généralisée. Elle y est quasiment systématiquement utilisée, et se diffuse au-delà du monde salarié dans tous les secteurs en lutte. C’est le cas notamment chez les étudiants et étudiantes, qui s’approprient aisément une forme d’organisation pour laquelle leurs compétences oratoires et la disposition des amphithéâtres universitaires sont particulièrement bien ajustées. À partir de ce moment, ils l’utiliseront dans chacune de leurs mobilisations, se distinguant par là des salarié·es qui s’en passent parfois, notamment pour des grèves courtes. Surtout, les AG de 1968 sont beaucoup moins des chambres d’enregistrement des décisions syndicales que des cadres de discussion où les personnes non-organisées participent à l’élaboration de la décision. Depuis lors, les AG sont des lieux où l’adhésion aux propositions des syndicats n’est ni évidente ni acquise, mais à construire. Ces derniers ont peu à peu accepté l’autorité des premières, même s’ils ont des manières différenciées de les appréhender et d’y intervenir (Leschi, 1997). Elles se structurent parfois en coordinations, régionales ou nationales, qui rassemblent des délégué·es d’AG ou de comités de grève. Celles-ci apparaissent en 1971 chez les lycéens et lycéennes et en 1972 chez les étudiants et étudiantes, et sont mises en place dans plusieurs grèves de salarié·es dans la seconde moitié des années 1980.

La question du degré de délégation maintenu dans le cadre de l’AG, et du pouvoir de décision qui lui est conféré, est donc centrale. Les usages qui en sont faits varient en fonction des relations qu’elle entretient avec les syndicats, les délégué·es ou les meneurs. Ceux-ci peuvent y monopoliser la parole, pour informer, faire connaître et légitimer leurs décisions, mesurer, susciter ou maintenir la mobilisation, de sorte qu’elle tend à se rapprocher de la réunion publique ou du meeting. Une grande partie de l’organisation de la grève est alors déléguée au(x) syndicat(s), qui ont déjà le monopole de la représentation des travailleurs et travailleuses en période routinière, ou à un comité de grève éventuellement ouvert à des non-syndiqué·es. À l’inverse, les AG sont parfois conçues comme le lieu où sont élaborées, définies et discutées toutes les décisions relatives à la conduite du mouvement – que ce soit sous l’impulsion des organisations, ou de l’initiative des participantes et participants eux-mêmes. Les grévistes leur attribuent donc des rôles divers et parfois contradictoires. Si l’on peut identifier schématiquement des périodes où l’un l’emporte sur l’autre, les tensions entre ces usages sont permanents et cristallisent les polémiques à leur sujet.

Au croisement de différentes traditions

Le recours à l’AG dans les grèves est donc bien antérieur aux mots d’ordre de démocratie « participative » ou « délibérative » brandis dans le cadre de politiques publiques depuis le dernier quart du XXe siècle, et il n’en dérive pas. Il procède d’autres traditions. Le fonctionnement de l’AG imite d’abord certaines pratiques parlementaires et républicaines. Le plus souvent, sont désignés au début de la réunion un ou une présidente, un bureau ou une tribune, chargés de son bon déroulement, et qui présentent un ordre du jour. Les décisions y sont généralement validées par des votes, selon le principe d’une personne, une voix. Elles portent sur les revendications du mouvement, sur l’action du comité de grève, parfois élu par l’AG, sur les formes d’action et notamment sur le déclenchement, la poursuite et l’arrêt de la grève. Elles peuvent aussi toucher aux modalités de fonctionnement de l’AG elle-même.

Mais l’AG constitue avant tout un dispositif de démocratie directe. Elle s’écarte des principes républicains dans la mesure où celles et ceux qui y débattent ne sont pas des représentants, mais des individus parlant en leur nom propre, auxquels la simple constitution en assemblée confère un pouvoir de décision. Elle consiste dans l’organisation en corps, autonome, décidant pour lui-même, d’un groupe aux intérêts communs – fût-il minoritaire – qui instaure ce faisant un rapport de forces avec un adversaire désigné (le patronat ou l’État par exemple). Selon une logique qui l’inscrit bien davantage dans la tradition du mouvement ouvrier (Rosanvallon, 1998), sa légitimité ne procède ni du nombre ni de la vocation à porter une parole universelle, mais de l’identité d’intérêts et de la solidarité contre un groupe oppresseur.

Deux traits de l’AG manifestent ce registre de légitimation. D’abord, les participants et participantes n’éprouvent pas le besoin de réunir une majorité des personnes concernées pour prendre des décisions qualifiées de souveraines : celles-ci supposent simplement d’être acceptées par la majorité des présents. Ensuite, le vote se pratique le plus souvent à main levée, et parfois par acclamation. L’option du vote à bulletin secret rencontre de vives oppositions au moins jusqu’à la seconde guerre mondiale. Son rejet est d’abord tactique : ses partisans sont soupçonnés de vouloir voter contre la grève à un moindre coût social. Mais il s’agit aussi d’une position de principe : le vote à main levée manifeste la cohésion d’un corps dont les membres s’expriment de façon solidaire et transparente plutôt que de manière individuelle. Inversement, la plus grande tolérance à l’égard du vote à bulletin secret dans la seconde moitié du XXe siècle suggère une intégration des formes de la citoyenneté républicaine dans les AG. Ainsi, le recours à cette forme d’organisation a moins à voir avec une diffusion des idéaux de démocratie participative ou délibérative dans les mouvements sociaux, qu’avec un bricolage normatif à partir d’autres références, républicaines et contestataires, en tension entre elles. Certains participants et participantes se réfèrent plutôt aux notions d’autogestion, d’auto-organisation ou de démocratie directe. Plusieurs enjeux saillants dans les AG ont cependant un air de famille avec les problèmes qui se posent dans les dispositifs institués par les pouvoirs publics, signe qu’il s’agit bien de deux histoires qui se croisent et entretiennent un rapport d’homologie.

L’AG oscille entre un objectif de consensus interne au groupe mobilisé, que permettrait le débat collectif, et l’expression parfois houleuse des désaccords, qui en fait une pratique plutôt agonistique. La présence des non-grévistes, voire des opposants et opposantes au mouvement, fréquente en particulier en contexte universitaire, peut la rapprocher d’un débat contradictoire, peu compatible avec l’objectif d’organisation concrète de la lutte et de construction d’un corps solidaire. Enfin, on peut observer une tendance récente à la formalisation des AG, avec l’adoption de règles et de techniques souvent empruntées à la galaxie altermondialiste (comme l’usage du langage des signes plutôt que des applaudissements et des huées). Celles-ci visent souvent à remédier aux inégalités face à la prise de parole en public, et témoignent d’une attention aux procédures homologue à celle qui est à l’œuvre depuis plusieurs décennies dans le monde de la démocratie participative et délibérative.

Les conditions du succès des AG

Plusieurs éléments permettent de comprendre le recours aux AG dans les mouvements sociaux, parmi lesquels la plasticité de cette forme d’organisation, qui se prête à des usages, à des pratiques et à des modes de légitimation variés, qui n’ont parfois rien à voir avec des considérations « démocratiques ». Différents types d’acteurs et d’actrices, avec des expériences de politisation inégales, et diverses, peuvent ainsi se les approprier, comme c’est le cas par exemple dans les mobilisations étudiantes des années 2000 (Le Mazier, 2015). Des novices y trouvant un cadre où s’impliquer, des militantes et militants minoritaires, partisans de la démocratie directe, mais aussi des membres du syndicat majoritaire qui y voient un outil efficace de mobilisation tout en revendiquant être eux-mêmes mieux placés que les AG pour donner une direction au mouvement, concourrent à leur succès. En même temps, l’inscription de l’AG dans le répertoire de l’action collective fait qu’elle devient un marqueur identitaire pour certains acteurs et actrices contestataires, qui œuvrent particulièrement à son utilisation, parce qu’elle leur permet de concurrencer d’autres cadres décisionnels, ou parce qu’elle est une façon de se positionner dans le sillage du mouvement ouvrier ou de certains courants de la gauche radicale.

Ainsi, au sein du mouvement des Gilets jaunes, initié en 2018, les pratiques les plus explicitement assembléistes, avec les débats les plus formalisés, se rencontrent au sein du pôle le plus militant, à gauche voire à l’extrême gauche, le plus diplômé et le plus urbain, proche du groupe de Commercy et de l’Assemblée des assemblées (nationale) qui s’est tenue pour la première fois dans cette commune (Ravelli et al., 2020 ; Bedock et al., 2020). Inversement, les Gilets jaunes d’un rond-point de banlieue « [récusent] le terme d› “assemblées générales”, trop associé au vocabulaire syndical », utilisé pour les réunions du centre de la grande ville voisine, et organisent à la place des « assemblées citoyennes » (Devaux et al., 2019). Ce sont, on le voit, les rivalités internes aux groupes sociaux et politiques impliqués dans un mouvement qui conduisent les uns à promouvoir un mode d’organisation, les autres à s’en démarquer.

Bibliographie

Bedock, Camille, Bonin, Loïc, Liochon, Pauline, et Tinette Schnatterer. 2020. « Une représentation sous contrôle : visions du système politique et réformes institutionnelles dans le mouvement des Gilets jaunes ». Participations 28 (3) : 221-246. https://www.cairn.info/revue-participations-2020-3-page-221.htm.

Clemens, Elisabeth. 1993. « Organizational Repertoires and Institutional Change: Women’s Groups and the Transformation of American Politics, 1890-1920 ». American Journal of Sociology 98 (4) : 755-798. https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/230089.

Cossart, Paula. 2011. « S’assembler pour délibérer ou démontrer sa force ? (1868-1939) ». Dans La Démocratie participative. Histoire et généalogie. Sous la direction de Marie-Hélène Bacqué et Yves Sintomer, 137-154. Paris : La Découverte. https://www.cairn.info/la-democratie-participative--9782707157201-page-137.htm.

Devaux, Jean-Baptiste, Lang, Marion, Lévêque, Antoine, Parnet, Christophe et Valentin Thomas. 2019. « La banlieue jaune. Enquête sur les recompositions d'un mouvement ». La vie des idées. https://laviedesidees.fr/La-banlieue-jaune.html (accès le 01.09.2022)

Le Mazier, Julie. 2015. « “Pas de mouvement sans AG” : les conditions d'appropriation de l'assemblée générale dans les mobilisations étudiantes en France (2006-2010). Contribution à l'étude des répertoires contestataires ». Thèse de science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01610685.

Leschi, Didier. 1997. « La construction de la légitimité d’une grève : le rôle des assemblées générales de la gare de Lyon ». Sociologie du travail 39 (4) : 499-522. https://www.persee.fr/doc/sotra_0038-0296_1997_num_39_4_2330.

Neveu, Catherine. 2011. « Démocratie participative et mouvements sociaux : entre domestication et ensauvagement ? ». Participations 1 (1) : 186-209. https://www.cairn.info/revue-participations-2011-1-page-186.htm.

Ravelli, Quentin, Bendali, Zakaria, Bonin, Loïc, Gaborit, Maxime, Grémion, Théo, Ivanovic, Mila, Liochon, Pauline, et Naomi Toth. « Le Gilet et le Marteau. L'assemblée des assemblées organise l'aile gauche des ronds-poins ». 2020. Mouvements 101 (1) : 13-24. https://www.cairn.info/revue-mouvements-2020-1-page-13.htm.

Rosanvallon, Pierre. 1998. La Question syndicale. Paris : Hachette Littératures.

Sirot, Stéphane. 2002. La Grève en France : une histoire sociale, XIXe-XXe siècles. Paris : Odile Jacob. https://www.cairn.info/la-greve-en-france—9782738111722.htm.

Sirot, Stéphane. 2011. Le Syndicalisme, la politique et la grève. France et Europe : XIXe-XXIe siècles. Nancy : Arbre bleu éditions.

Tilly, Charles. 1986. La France conteste de 1600 à nos jours. Paris : Fayard.

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